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Oscar 2012 dans la catégorie du 
 court métrage documentaire
pour "Saving Face":la réalisatrice pakistanaise
Sharmeen Obaid-Chinoy lance sa campagne
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Pour suivre les décisions et les changements
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c'est ICI, dossier ALUR pour ex
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août 06 et toujours actuel...
138 pays reconnaissent la Palestine
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Cap à citer

earth hour
 Samedi 29/03/14:
20h30/21h30
 ...merci à tous 
www.earthhour.be.
le 23/03/2013
on a aussi éteint les lumières!
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Tunisie-drapeau.jpg

Pour une Tunisie et une Egypte
libres & démocratiques
calligraphie
bravo aux Lybiens, ya du travail encore...:

 courage aussi aux Yéménites, avec la révolution des femmes:

Drapeau du Yémen
...aux Syriens, qui paient cher:
aux Maliens, en proie au mal anti-éducation qui fait le lit de toutes les dominations:
et, que partout où
la liberté est bafouée,
la révolution se propage:
Algérie,Bahrein,Burkina Faso,Chine,
Djibouti,Haïti,Irak,Iran,Japon, 
Jordanie,Kenya,Koweit,Liban, 
Maroc,Mauritanie,Nigeria,Oman,
Palestine et Israël,Somalie,Soudan 
 ...France!
...Ukraine qui choisit des valeurs de démocratie dans le rapprochement à l'Europe, au détriment d'avantages économiques à rester liée à la Russie! Avec les risques extrémistes que ça comporte...
Thaïlande...
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l'origine du  mot  bug
Severn, la voix de nos enfants
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lettre ouverte d'un gendarme au président
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Couches Absorbées

Caplibreurs et surfeurs

Blog animé depuis bientôt 7ans

792 000 visites au 13 jan 2015
merci à tous et à toutes
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le 55 000ème, mercredi 5 nov 2014
déposé par:
bouquet rose et mauve
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Je m'insurge!

Hommage à Stephane Hessel, récemment il avait subi la censure pour s'être exprimé contre les choix du gouvernement israëlien à l'encontre du peuple palestinien

 

ici, extrait de son indignation chez Taddeï

ses voeux de résistance 2011

en savoir plus à la fin de cette page en clic

******************************************************************************

L'homme que vous voyez sur la photo n'est pas un 'Black Block' ni un misérable retraité. C'est Manolis Glezos qui en 1941, sous l'occupation nazie, est monté sur l'Acropole et a retiré le symbole nazi, la croix gammée. Qui est-il?
 
Manolis Glezos Manolis Glezos
70 ans + tard des personnes en uniforme, serviteurs des banques, qui ne mériteraient même pas de lécher ses chaussures, ont l'audace de lever la main sur lui...
Ceux qui ne comprennent pas que nous voyons monter une nouvelle forme de fascisme financier devraient y réfléchir à deux fois.
 Un lien chez bernard

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Suite aux pétitions de demande de soutien qui circulent:


Je déclare ne soutenir Eric Zemmour dans son combat pour la liberté d’expression qu'avec la réserve qui s'impose en regard du commerce qu'il fait de son impertinence dans sa posture d'opposition fanatique à ce qu'il appelle la pensée unique, opposition massive qui n'est qu'un grand fourre-tout de toutes les transgressions délétères par l'incitation à décomplexer toute forme de propos, de posture et d'investigation raciste.

Le poids de la parole publique enjoint une responsabilité et une prudence éthique qui, de toute évidence, lui pèsent dans son fantasme de toute puissance infantile tellement patent.

Ainsi, je NE CONDAMNE PAS LES PLAINTES ET PROCES QUI LUI SONT FAITS, NI LES CAMPAGNES DE SENSIBILISATION CONTRE SES EXCES ET SES FRANCHISSEMENTS DE LIGNE. Les pressions et menaces dont il fait régulièrement l’objet, en revanche sont nulles et non avenues.
Vous pourrez vous informer sur la charte éthique professionnelle du journalisme sur ce lien, dont:
- Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication
- Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge
- Respecte la dignité des personnes
- N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée
- Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles/répond devant la justice des délits prévus par la loi
- tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, la déformation des faits, le mensonge, la manipulation, (...) pour les plus graves dérives professionnelles
http://obeissancecanine.free.fr/images/exercice1.gif
 vous pouvez commenter ici >> page blanche
21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 04:05

 

Quand nous jetons un coup d'oeil autour de nous, nous constatons que les gens qui sont le mieux dans leur peau sont ceux qui n'attendent personne pour être heureux. Ils n'ont pas besoin de l'assentiment et de l'approbation des autres pour entreprendre des projets et les mener à terme. De fait, lorsque nous découvrons ce plaisir de l'autonomie et que nous apprenons à générer nous-mêmes notre joie, nous devenons maîtres de notre vie et, par la même occasion, de notre vie amoureuse.

Comme nous l'avons vu + tôt, pour être attirants aux yeux des autres, nous devons d'abord être bien avec nous-mêmes. L'insécurité chronique nuit grandement aux relations amoureuses, car elle paralyse l'élan vital qui leur est nécessaire. Quand elle se pointe dans notre esprit, nous pouvons décider de ne pas lui prêter vie. Beaucoup de problèmes n'en sont pas si nous les abordons sous un jour nouveau. Parfois, il suffit d'accepter que nous n'avons aucun pouvoir sur une situation pour que notre esprit s'apaise. Penser "solution" et non "problème" est une chose qui s'apprend. Il est très important, pour ce faire, de ne pas se plaindre. Ainsi, nous pouvons faire partie des gens qui apportent de l'énergie aux autres ou de ceux qui leur en enlèvent.

Si vous observez les gens autour de vous, vous constaterez qu'ils se divisent en 2 catégories: les "victimes", impuissants devant la vie et les événements, et les "positifs", les enthousiastes, ceux qui n'ont pas beaucoup de temps pour les discussions à n'en plus finir à propos de tout ce qui ne fonctionne pas comme on le voudrait sur cette terre. Pour les victimes, ce qui cloche est toujours de la faute des autres ou de la vie. En fait, ils ne se jugent responsables de rien, puisqu'ils estiment n'avoir aucune prise sur leur vie ni sur leur environnement.

De cette passivité découle une attitude amoureuse où l'autre devient coupable de ce qui ne fontionne pas dans le couple. Et cet autre, le "coupable", à force de baigner dans un climat de critique, finira par se lasser et par déserter les lieux. Comment lui en vouloir? Les victimes peuvent, à la longue, devenir complètement tyranniques envers leur entourage. Les victimes sont aussi très centrées sur elles-mêmes. Le reste du monde ne les intéresse guère, et elles laissent peu de place aux autres. dans leurs relations amoureuses, elles ont du mal à établir une relation durable, car elles ne parviennent pas à mettre leur ego de côté, à s'ouvrir à l'autre, à donner.

Emma Mount >  

Au contraire des victimes, ceux que j'appellerais les enthousiastes ont décidé qu'ils ont un pouvoir sur leur destinée, sur leurs actions, sur leurs états d'âme. En un mot, sur eux-mêmes. Lorsque les choses ne vont pas, ils ont le réflexe non pas d'accuser les autres, mais de voir ce qu'ils pourraient faire pour obtenir un autre résultat, pour changer le cours des événements. Les enthousiastes ont une chose en commun: ils aiment côtoyer des gens qui leur ressemblent et leur renvoient une image positive du monde. Lorsqu'on les rencontre, ils s'informent de nous plutôt que de déballer leurs problèmes. Ils s'intéressent réellement aux autres et cherchent à les aider lorsqu'ils le peuvent. De leur vie amoureuse, ils attendent beaucoup de bonheur, et si ça cloche, ils font tout en leur pouvoir Kim Joonpour arranger les choses. Si vraiment ils constatent qu'il n'y a rien à faire, ils trouveront la force de rompre et vivront une solitude heureuse, jusqu'au jour où ils tomberont amoureux d'une personne aussi optimiste qu'eux.

 

Bien sûr, c'est là une caricature, mais il reste qu'il y a grosso modo 2 façons d'aborder la vie: avec ou sans enthousiasme. Il est facile de changer de camp. Beaucoup d'enthousiastes sont d'anciennes victimes qui ont fini par en avoir assez de toujours attendre à demain pour être heureux. En modifiant notre attitude, nous pouvons remédier à une vie axée sur la souffrance. Notre vie amoureuse s'en trouvera transformée, tout comme nos rapports avec nos collègues de travail, nos amis et les membres de notre famille.

^ Kim Joon

V.Clarke

Jarek Puczel

proposé par mamadomi

rééd° art. n° 2900 du 20 10 13

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 05:54

Précédemment


En quoi le passé pourrait-il servir à sceller une union durable entre les hommes? C'est qu'il crée un devoir commun.

Quoi de + banal que de rappeler après Descartes que "nous avons tous été enfants avant que d'être hommes", que, laissé à lui même l'enfant ne survivrait pas, au mieux, qu'il demeurerait dans son état d'animalité première. L'individu n'existe, càd n'est homme, que par d'autres hommes. L'individu biologique ne devient une personne humaine que sous l'effet de l'attention, au début immense, qu'on lui porte. En grandissant, l'influence qu'il subit, d'abord cantonnée à la sphère des parents, s'accroît jusqu'à coïncider avec celle de la société tout entière. S'il est vrai que nous ne sommes pas seulement les fils de nos parents, mais aussi ceux de la société qui nous a vu naître, nous sommes également pour finir les enfants de l'humanité. Nous naissons donc pour ainsi dire 3x débiteurs.

 superbes illustr.de Karin taylor

Qui nous commande d'agir? Ce n'est bien sûr pas pour les morts que nous avons à agir. Nous ne les ferons jamais ressusciter. Nous avons en revanche un devoir vis à vis des générations futures. Qui ne s'accorde à admettre que nous devons laisser à ceux qui nous survivront une planète encore habitable? Nous n'avons du moins pas le droit de vivre dans l'indifférence de ce qui arrivera après notre disparition. Notre dette donc s'adresse à nos enfants de demain. Et cependant nous la contractons devant les morts. Il n'y a là aucune contradiction. Cela signifie simplement que ce que nous devons aux morts ne leur est pas destiné. En effet on peut être responsable de quelqu'un sans l'être devant lui. Être responsable d'une personne, c'est avoir des devoirs vis à vis d'elle. Nous avons bien des obligations envers l'humanité à venir, nous sommes donc responsables d'elle. Mais est-ce dire pour autant que nous le sommes devant-elle? Est-ce elle qui nos commande ce devoir? Est-ce elle qui détermine la valeur de ce devoir? Non, car comment pourrions-nous avoir des devoirs envers un être qui n'existe pas encore? Comment être l'obligé d'une personne non existante, alors que l'existence est la condition de l'obligation?

Karin Taylor

Tout s'éclaire si l'on admet que nous sommes responsables devant cette frange la + importante de l'humanité qui est composée par les morts. Celle-ci n'est pas rien, elle est même + réelle que ce que les juristes appellent une personne morale. Nous agissons donc pour l'humanité future, mais nous le faisons sous le regard des hommes du passé. Nous devons aux morts ce que nous faisons pour les vivants. Cette dette n'a rien de stérile ni de rétrograde. Et il ne s'agit surtout pas de se retrourner vers le passé pour l'idolâtrer. Comme au sein d'une famille, nous devons à nos enfants ce que nos parents ont fait pour nous. Le bien qu'ils nous ont fait nous enseigne à faire le bien. Et si c'est du mal qu'ils  nous ont fait, cela nous apprend à ne plus faire le mal.

Ainsi pour le nouveau millénaire, chacun pourrait adopter cette maxime: agis toujours en mémoire de l'humanité.

      

Karin Taylor

Quelle est maintenant la forme réelle de cette dette qui nous échoit à la naissance? Nous avons d'abord la tâche de préserver l'oeuvre des générations passées. Cela se fait parfois sans même que l'on ait à y penser. Sinon il faut toute la volonté des hommes pour éviter que ce patrimoine commun n'échappe à la dégradation. En outre cet effort de conservation ne vaut pas pour lui-même. Il doit servir à l'instruction et à l'éducation des générations futures. Il va de soi qu'une civilisation conservatrice vouée exclusivement au maintien du passé contre la nouveauté du présent, se condamnerait elle-même. Enfin l'apprentissage de culture, en nous faisant rattraper quelques millénaires d'histoire humaine, permettra son développement. Quant à l'avenir, il reste ouvert. Nous ne savons pas comment l'humanité évoluera, ni quelle voie elle doit suivre. On ne peut plus aujourd'hui lui imposer des devoirs arbitraires en vertu d'une fin hypothétique de l'histoire. Et du passé on ne peut déduire aucun but vers lequel devrait tendre l'humanité. Nous avons des devoirs envers l'avenir, mais qui n'impliquent rien relativement à l'accomplissement d'un projet universel déterminé. 

superbes illustr.de Karin taylor

Conservation, éducation, fructification (pour ne pas dire progrès, qui suppose précisément ce cheminement vers une finalité précise), voilà les seules obligations auxquelles nous sommes donc tenus, étant entendu qu'il s'agit plutôt d'exigences collectives qu'individuelles. Du même coup le poids de notre dette, qui pouvait paraître démesuré, se trouve allégé. Qui dans ces conditions refuserait de répondre à cet appel des morts. Nous devons davantage à l'humanité qu'à notre communauté ou à notre famille, mais paradoxalement cela devrait nous coûter moins. L'homme s'aliène s'il se résume à un clan. Il se libère et devient proprement homme s'il se fond dans l'humanité. Certes, la société au même titre que la famille, est la condition de l'homme. Elle le fait vivre. Mais elle l'écrase tout en même temps si elle prétend se suffire à elle-même. Une société opprime lorsqu'elle refuse de voir que l'humanité ne se borne pas à ses frontières.


Arnaud Guigue

agrégé de philosophie,

a publié Droit, Justice, Etat, 1996, et  

Premières leçons sur l'Ethique à Nicomaque

(livres VII et IX), P.U.F. Paris 1997

 

merci à Koryganne pour ce partage

proposé par mamadomi

rééd° du 15 10 13

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 09:21

Désire tout, n'attends rien

Dans cet essai publié en 2003, l’auteur du célèbre "Manuel de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations" dont on connaît l’influence – souterraine mais omniprésente, qu’il a eu sur les idées de Mai 68 – présente en quelque sorte le bilan d’une vie entière consacrée à la lutte contre l’idéologie marchande et ses surgeons délétères:

- aliénation économique, sociale et culturelle de l’individu,

- injustice érigée en système,

- folie guerrière et répressive,

- destruction systématique des ressources de la planète

- et surtout éradication des pulsions vitales au nom d’une logique du profit mortifère.

"Désire tout, n’attends rien". Dès les 1ères lignes de son texte, Vaneigem donne le ton: ce qui libérera l’Homme, ce ne sera ni un Sauveur Suprême – qu’il siège dans les cieux ou sur un trône terrestre – ni une quelconque idéologie révolutionnaire prônant la terreur pour le présent au nom de lendemains qui chantent (il fait d’ailleurs justice au passage de l’Internationale Situationniste dont il fut l’un des leaders), mais cette force que chacun de nous possède au + profond de soi et qui s’appelle tout simplement la vie, la vie mutilée, la vie réprimée, la vie piétinée par le talon de fer des contingences économiques et du terrifiant carcan social dans lequel elles l’enserrent, mais qui n’en finit pas de renaître, se révolter et faire craqueler de ses pousses impétueuses les murailles branlantes d’un vieux monde qui n’en finit pas de mourir.

Résolument placé sous le signe d’une réalité fantastique – et poétique – illustrée tour à tour par Dürer, Grünewald et Altdorfer condensant l’humaine condition dans le quatuor mythique formé par Le Chevalier, la Dame, le Diable et la Mort, ce vibrant plaidoyer pour la vie et le bonheur débusque les ténèbres jusqu’aux tréfonds de nos âmes, dans lesquelles l’ordre dominant entend les maintenir pour mieux les asservir à ses fins mercantiles. Dans un monde où, au rebours de l’adage créé à l’usage des imbéciles, seul le crime paye, nous devenons tous notre propre épouvante, et au final ne sommes jamais vaincus que par nous-mêmes. C’est de cette peur,

savamment entretenue dès l’enfance par l’ensemble des institutions qui contribuent à la survie d’un monde pourrissant,

famille, école, entreprise, Pouvoir et même la science médicale dévoyée de son objet premier par la marchandisation globalisée,

que Vaneigem appelle à se libérer pour s’ouvrir aux flux impétueux et au fond invincible de la vie réelle.

Pour mettre en échec les manœuvres destructrices du Diable et de la Mort "compagnons ordinaires d’une route que l’on ne choisit pas", le Chevalier ne dispose que d’un seul allié, sa Dame, et que d’une seule arme, mais invincible: l’Amour. Mais celui-ci est protéiforme, et englobe aussi bien notre animalité intrinsèque – à la fois niée et encouragée par la Société – que notre humaine capacité à la dépasser par la Raison pour mieux en retrouver les sources vivifiantes. Ce qu’il faut vaincre avant tout, en nous-même d’abord, c’est l’Ophykos, le serpent malicieux, le diabolis negationis, qui se love au fond de nos âmes pour corrompre de sa négativité rampante les forces vitales qui bouillonnent en chacun de nous et transmutent en vil plomb – au moyen d’une atroce alchimie inversée - l’or pur de nos désirs: la peur est un désir inversé.chances come and chances go

Qu’on ne s’y trompe pas: ce livre foisonnant, d’une lecture parfois ardue, irrigué d’une passion inextinguible pour la vie et ses merveilles – la Beauté, la Joie, l’Amitié, la Poésie, les plaisirs partagés de la table et de l’ivresse, la communion avec la vie animale et les éléments fondamentaux – constitue, + de 40 ans après son traité de Savoir-vivre, un nouveau manifeste en faveur d’une révolution qui ne soit plus le cache-sexe d’une nouvelle oppression d’autant + pernicieuse qu’elle prétendrait s’exercer au nom même de ceux qui la subissent, mais un vibrant appel au réveil de ces forces bénéfiques que chacun de nous possède au + profond de soi.

Steve Smith ^ 

"Ouvre-moi à la grande puissance de vie et

que la grande puissance de vie s’ouvre en moi"

telle est la seule prière que Raoul Vaneigem, dans le secret de son âme, consente à psalmodier, étant entendu qu’il ne l’adresse à nul Dieu, ni César ni Tribun, mais aux puissances invincibles qui dorment en nous et ne demandent qu’à sortir du sommeil. Au fond, + encore qu’à une révolution, c’est à une véritable et cette fois-ci définitive Renaissance qu’il nous appelle à œuvrer. Puissions-nous l'entendre...

source

Fallen :: Tiger

by Tiger

proposé par mamadomi

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:40

Lettre ouverte parue à l'occasion du rendez-vous des 15 et 16 septembre dernier à l’Espace de la Grande Arche à Paris La Défense autour de l’engagement "Pour une éthique globale", en faveur des principes d’équité et de non-violence.

Nous sommes un certain nombre à penser que les valeurs fondatrices de nos civilisations sont cycliquement remises en cause.

Nous savons que les idéaux qui accompagnent les grandes épopées humaines ont besoin de se renouveler pour s’adapter à l’esprit des Temps et aux besoins des générations qui se succèdent sur la Terre.

L’humanité est-elle prête à accueillir une transformation de la conscience aussi radicale et profonde que celle qui lui permettrait de s’ouvrir à la splendeur du monde, à la manière d’un bourgeon qui explose au printemps pour faire apparaître la lumière de la fleur, prémisse de l’accomplissement du fruit?

"L’éventualité d’une telle transformation constitue l’essentiel du message des enseignements des grands sages de l’histoire humaine: Bouddha, Jésus et d’autres figures emblématiques sont les 1ères fleurs de l’humanité. Ce sont les précurseurs des fleurs précoces, rares et précieuses et leurs messages respectifs ont été largement incompris et souvent déformés, car une floraison généralisée n’était pas encore possible à leur époque…" < Eckhart Tolle

L’humanité est-elle prête aujourd’hui, plus qu’elle ne l’était hier, à ce formidable changement intérieur qui prédispose à tous les changements possibles pour l’extérieur? Nous sommes une "grande minorité" à le croire et à le démontrer. Toutes les résistances populaires des indignés face à l’imposture de la sphère financière, les innovations sociales en cours et les manifestations de la société civile pour instituer davantage de justice, davantage de solidarité, davantage de partage et de fraternité ne sont-elles pas

les signes avant-coureurs de la mutation attendue?

Toutes les initiatives citoyennes: "Resto du cœur", Jardins de Cocagne, économie solidaire, commerce équitable, AMAP (association pour le maintien des agricultures paysannes), Terres de Lien, Médecins sans Frontières et combien d’autres mouvements bénévoles de protection de l’environnement et d’actions caritatives, n’en sont-elles pas les manifestations exemplaires?

Elles suscitent l’adhésion spontanée et désintéressée de tant de jeunes aujourd’hui, parce qu’ils sont + préoccupés d’entraide, de solidarité et de coopération que de carrières, de compétitions ou de profits stériles…

Tous ces indicateurs du changement sont sous nos yeux, aussi incontournables et irrépressibles que la métamorphose de la chenille en papillon.

Le best-seller du Vénérable Thich Nhat Hanh >, "Ce monde est tout ce que nous avons", est une invitation à relier l’écologie et la spiritualité, comme 2 notions indissociables de l’énergie du "Sacré". Nous devons changer ce monde: nous changer nous-mêmes pour le rendre + juste, + sûr et + durable pour les multiples espèces qui en ont besoin avec nous… et après nous, et surtout ne pas laisser faire l’insupportable discrimination économique et sociale qui dégrade la personne humaine et qui compromet toute possibilité de vivre en paix sur cette terre. N’est-ce pas le + beau et le + grand des enjeux que nous pouvons relayer sur la terre entière avec les modes de communications modernes dont nous disposons afin de susciter cet immense élan vers un idéal commun:

Protéger la vie et les ressources sur cette belle et unique planète en commençant par célébrer en nous les valeurs sacrées de la spiritualité et de la pleine conscience.

N’éludons pas nos responsabilités individuelles et collectives dans la situation de ce monde en surgissement. Apprenons à vivre ensemble et à incarner ce message de paix pour entrer dans la liberté.

Lettre ouverte co-signée par: - Docteur Christophe André, médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, écrivain - Philippe Desbrosses, agriculteur, docteur en Sciences de l’Environnement, co-fondateur d’Intelligence Verte et des principaux mouvements d’Agriculture Biologique. - Marc Luyckx Ghisi, théologien, mathématicien, philosophe, ancien conseiller spécial à la présidence de la Commission Européenne. - Edgar Morin, sociologue, philosophe, auteur de nombreux ouvrages de référence. - Docteur Hanh Nguyen Ngoc, médecin acupuncteur, enseignante du Dharma, présidente de l’association Pour les Enfants du Vietnam. - Jean-Marie Pelt, botaniste, agrégé de pharmacie, écrivain, homme de radio. - Patrick Viveret, philosophe, magistrat honoraire à la Cour des Comptes de Paris. - < Pierre Rabhi, agriculteur, philosophe, essayiste auteur de "La Sobriété heureuse".

"Désormais, la + haute, la + belle performance que devra réaliser l’humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les + simples et les + sains. Cultiver son jardin ou s’adonner à n’importe quelle activité créatrice d’autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l’asservissement de la personne humaine."  Pierre Rabhi

source

proposé par mamadomi

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 15:07

libéralisme

katana25.gif

Une fumeuse "libre" concurrence

katana25.gif

 

butto02c.gif Notre Homme a un œil droit et un œil gauche. Ces organes, pour bien voir, ont besoin de se mouvoir facilement dans leur orbite, grâce aux muscles, mais aussi, grâce au fait que la cornée est recouverte d'un film lacrymal fin, mais indispensable. Pour cela, les yeux demandent aux glandes lacrymales de leur fournir une certaine quantité de ce liquide précieux. Qu'il manque, et la sécheresse oculaire s'installe, avec douleur, irritation et risque d'atteinte de la cornée. Chaque œil reçoit de chaque glande, une quantité de film équivalente. Chaque glande fabrique un liquide identique, tant en quantité qu'en qualité.

Mais que se passerait-il si une des 2 glandes décidait que son film est de meilleure qualité, même si c’est inexact, et qu'il lui faut à elle,  la Glande Lacrymale Gauche, nettement + de globules pour fonctionner? Que notre glande fasse une concurrence féroce à celle de droite? L'apport de sang supplémentaire dans la glande va se faire aux dépens des tissus avoisinants, au détriment de l'œil qui doit se passer d’une partie de ses ressources sanguines. De l'autre côté, affolée, la glande lacrymale droite risque aussi de recevoir moins de sang, elle va compenser en demandant à ses cellules de travailler 2x plus, sans relâche, et les épuiser, ce qui va provoquer à moyen ou long terme une déficience définitive.

Nous voyons donc que la concurrence entre les 2 glandes est une chose absurde, dommageable et qui n'a aucun sens…. La concurrence a un effet pervers, qui, loin de rendre un meilleur service aux yeux, va en réalité faire le contraire. La lutte entre les 2 glandes, va provoquer un désagrément tel que l'homme ne pourra plus voir correctement, au risque de perdre la vie si un tigre l'attaque ou qu'un précipice se présente…

butto02c.gif La concurrence dans la société moderne suit le même modèle. Il s'agit de vendre 2 articles identiques, mais à des prix différents… La "libre concurrence" est encouragée en permanence. Ce pourrait être la concurrence sur la qualité, ce qui est évidemment désirable, mais non, c'est la concurrence sur le prix! Pour un même produit, simplement en franchissant la rue, on peut trouver des écarts allant du simple au quintuple. Il faut "faire jouer la concurrence", comme si c'était un jeu de regarder chaque étiquette, de se souvenir des prix précédemment vus, de faire des allers et retours pour trouver le prix le + correct. Le jeu est vraiment désagréable! S'il ne surveille pas, le consommateur se "fait avoir" systématiquement, il est fatigué et ulcéré de devoir constamment comparer les prix.

L'argument officiel dit que c'est un avantage pour le consommateur, comme si était bénéfique l’obligation d’une vigilance constante et épuisante! Alors qu’il serait bien + satisfait de payer un objet à son prix juste et identique partout, et bien moins fatiguant d’éviter de courir d'un magasin à l'autre continuellement, chaque magasin pourrait vivre sans avoir besoin de faire des bénéfices énormes ou des surenchères: la fixation du prix des objets est en réalité une nécessité aussi bien pour les acheteurs que pour les vendeurs.

On nous clame partout que la "libre concurrence" permet + de choix et des meilleurs prix pour les consommateurs. Ceci pourrait être vrai, théoriquement, mais est totalement faux en réalité, car la formation de multinationales, avec monopoles et concentration, élimine toute concurrence et fait monter les prix, tandis que la qualité, bien souvent devient problématique*. Le bon sens et la logique ne doivent pas habiter la même contrée que celle des économistes adepte de la "libre concurrence":cela ne gêne aucune chaîne de magasins de pratiquer, pour un même paquet de biscuits, le prix fort dans l’enseigne, et des prix + modiques dans la sous-enseigne située dans un quartier moins huppé… Quand la ménagère achète 2 assiettes identiques sur le même portant, il ne lui viendrait pas à l’idée de trouver normal qu’elles fussent de prix différents… mais qu’elle traverse le passage piéton et elle trouve la même assiette au double de ce 1er prix juste dans le portant du magasin d’en face...

Au nom de quel principe débile 2 produits identiques peuvent-ils valoir 2 prix différents?
Comment justifie-t-on une telle absurdité?

Par le principe de la "liberté", prétend-on… En accolant ce mot "liberté" au mot "concurrence", on fait un amalgame du concept de liberté avec le geste commercial. Chacun pense que la liberté étant une chose hautement désirable… la "libre concurrence" en est une aussi par conséquence sémantique! En fait, il ne s'agit pas de "libre concurrence", mais au contraire d'une totale contrainte, pour le consommateur, pour le marchand et surtout pour l'ouvrier producteur! 

Ce terme est en fait une véritable escroquerie intellectuelle.

La "libre concurrence" ne répond en fait qu'à une logique asservissante: celle de vendre le maximum… donc celle de vendre le moins cher possible pour faire vendre le plus possible. Pour cela, il n'y a qu'un seul moyen: réduire les coûts. Ainsi les conditions de travail sur la planète deviennent-elles de plus en plus dures, les salaires + misérables. Les syndicats sont détruits allègrement lors des privatisations. Dans le système de la "libre concurrence", les gouvernements savent que leur intérêt est de fournir des ouvriers sous payés et non syndiqués: pour garder dans leur région les entreprises sources d’emplois, ils vendent leur âme, ou plutôt celles des travailleurs, en faisant des lois sociales au rabais, ce qui est une forme de prostitution de leur fonction. Le respect de l'environnement, considéré comme un coût superflu, est négligé.

D'un point de vue bioéconomique, la "libre concurrence" est non seulement inductrice d'effets pervers mais tout bonnement illogique et sans aucun justificatif biologique.

Un objet ne peut valoir qu'un coût: celui de son prix de revient, + la part du circuit de distribution.

Un objet n'étant pas une chose vivante, mais une chose morte, il n'y a aucune raison que ce coût soit vivant et fluctuant.

ball03d.gif Deux objets identiques ont le même prix, en rapport avec le coût de fabrication et le coût sociétal.

ball03d.gif La concurrence par le prix est interdite (non par la qualité bien sûr).

 

ball03d.gif Le prix d'un objet est décidé en concertation avec tous les producteurs locaux de cet objet sur examen des coûts de fabrication.

ball03d.gif Le coût de revient d'un produit est connu et accessible à chaque citoyen.

 

katana25.gif

*Un exemple parmi des milliers d’autres: les réseaux de téléphonie mobile se font une concurrence acharnée, se superposent par endroit et oublient des zones de couvertures… mais auront longtemps fait payer 100 fois le prix d’un SMS à des jeunes qui en raffolent….jusqu'à ce que les moins jeunes s'y mettent, moins dociles, eux...

proposé par mamadomi

rééd° du 12 04 09

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 18:49

... aux grévistes!

Un nouveau style de grève, fondé sur la gratuité des transports, des communications, des soins, de l’enseignement, de l’énergie est de nature à nous doter d’une arme légale, capable de venir à bout de l’escroquerie universelle qui ravale les biens terrestres et les êtres humains à l’état de marchandises.  Raoul Vaneigem

L'un des pères du situationnisme nous propose ici un pamphlet anticapitaliste, sous forme de doléances, formulées dans une langue très belle, pleine de verve et de colère. Certains le trouveront évidemment difficile à suivre dans sa critique radicale comme dans ses propositions. Raoul Vaneigem s'en prend aux entreprises qui licencient et qui polluent. Il les accuse de détruire toute véritable richesse autre que l'argent. Il s'en prend aussi aux médias, accusés d'"asséner des mensonges sans relâche", aux "gens de pouvoir"aux enseignants devenus des "gestionnaires à qui il est enjoint de former les jeunes gens à une science qui gouverne les autres, celle de faire fructifier l'argent auquel ils auront droit". Et il s'en prend évidemment encore et toujours au mal absolu: l'argent, qui "tue". Car Raoul Vaneigem, auteur libertaire continue à prôner l'abolition de la monnaie. Le catastrophisme est de mise, car, dit-il, "la déshumanisation" nous guette. Face à cela, estimant que "le travail a perdu graduellement son statut d'activité socialement utile pour ne garder d'autre intérêt que fournir l'argent qu'absorbera la consommation", il recommande la grève générale.

Certes, il est impossible de nier les dégâts écologiques et sociaux du consumérisme et de la course à la productivité. Certes encore, la délinquance en col blanc est insuffisamment réprimée. Certes enfin, les privatisations se succèdent, parfois dans des secteurs qui auraient tout intérêt à rester publics. Mais de là à en déduire que "la corruption ne se montre plus depuis qu'elle est partout", que "l'Etat entreprend de nous détrousser de notre bien pour le revendre à des agioteurs", on a envie de lui demander d'aller faire un tour en Russie, c'est vrai...

De même, on ne peut le suivre lorsqu'il explique que "chaque fois qu'un enfant ou un adolescent est pris à voler dans un magasin, il paraît juridiquement pertinent d'attaquer la firme et l'entreprise publicitaire qui l'ont appâté". Car les origines de la délinquance sont en effet bien + complexes.

Et quand, après cette longue liste de doléances, il nous explique que les solutions sont dans l'agriculture biologique (certes + respectueuse de la nature), les énergies renouvelables (certes fondées sur une forme de gratuité puisque le vent et le soleil sont disponibles sans fin), et le libre accès des transports publics et des lieux culturels, on peut se demander qui finance tout cela, si ce n'est cet Etat tant honni par Vaneigem... sauf que, le titre nous annonce bien "Modestes propositions"...aux grévistes... à nous de construire pragmatiquement sur ces fondamentaux ...

source

proposé par mamadomi

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 21:44

Fiman Prayudi Utama

Barre de séparationBarre de séparationDouceur du soir !...Barre de séparationBarre de séparation

 

 

Douceur du soir! Douceur de la chambre sans lampe!
Le crépuscule est doux comme une bonne mort
Et l'ombre lentement qui s'insinue et rampe
Se déroule en fumée au plafond. Tout s'endort.

Comme une bonne mort sourit le crépuscule
Et dans le miroir terne, en un geste d'adieu,
Il semble doucement que soi-même on recule,
Qu'on s'en aille plus pâle et qu'on y meure un peu.

Des tableaux appendus aux murs, dans la mémoire
Où sont les souvenirs en leurs cadres déteints,
Paysage de l'âme et paysages peints,
On croit sentir tomber comme une neige noire.

Douceur du soir! Douceur qui fait qu'on s'habitue
A la sourdine, aux sons de viole assoupis;
L'amant entend songer l'amante qui s'est tue
Et leurs yeux sont ensemble aux dessins du tapis.

Et langoureusement la clarté se retire;
Douceur! Ne plus se voir distincts! N'être plus qu'un!
Silence! deux senteurs en un même parfum:
Penser la même chose et ne pas se le dire.

Georges Rodenbach
(1855-1898)

Barre de séparationBarre de séparation

Scott Naismith

A toi, qui sais que c'est pour toi...

Barre de séparationBarre de séparation

proposé par mamadomi

rééd° du 24 06 13

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 22:00

La paternité ne se réduit pas à une action passagère de procréation.
Le père est le canal par lequel la force vitale, qui est à l'origine de toute chose,
parvient au fils/à la fille, il est le chaînon intermédiaire qui relie l'enfant à Dieu;
il est lui-même doué d'une force vitale plus grande parce qu'il est plus proche de la source de vie.
Etre père, c'est non seulement engendrer, mais continuer à vivifier,
à féconder, à pousser vers la plénitude,

c'est transmettre de manière permanente l'existence.
 

Alassane Ndaw

paternité
La paternité traditionnelle est dans l'impasse,
la paternité moderne se cherche.

La paternité ne doit être ni mimétique du féminin ni compétitive.


Christine Castelain-Meunier


Comme fils, nous apprenons à vénérer nos supérieurs, et comme frères à chérir nos égaux. Mais c'est la paternité qui nous enseigne directement à aimer nos inférieurs.

 
Auguste Comte

Les pères ne veulent pas reconnaître les défauts de leurs enfants,
ni les laboureurs la fertilité de leurs terres.


Confucius
L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants.
Thomas Mann

Il est bon pour un enfant d'avoir ses deux parents, chacun le protégeant de l'autre: le père pour le garder d'une mère trop dévorante, la mère pour le garder d'un père trop souverain.
Le vrai père c'est celui qui ouvre les chemins par sa parole,
pas celui qui retient dans les filets de sa rancoeur.

Christian Bobin
Sais-tu qui sont les mauvais pères?
ce sont ceux qui ont oublié les fautes de leur jeunesse.

 
Denis Diderot

La vie est ainsi faite que les pères imbéciles en savent aussi long, quelquefois plus long sur elle que les pères intelligents. La vie n'a pas besoin d'intelligence. C'est même ce qu'elle peut rencontrer de plus gênant dans sa marche joyeuse.

Un vrai homme est son propre père.

Jean Anouilh

Lorsqu'un homme commence à soupçonner que son père avait peut-être raison, c'est généralement que son propre fils commence à lui donner tort.
André Birabeau
Les enfants doivent avoir pour amis leurs camarades,
et non pas leurs pères et leurs maîtres. Ceux-ci ne doivent être
que leurs guides.


Joseph Joubert
 

proposé par mamadomi
rééd° du 12 10 08
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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 22:00

Billet illustré des oeuvres de Xavier Veilhan

INTERVIEW Comment arbitrer entre le risque induit par les nouveaux produits et les intérêts du monde industriel boostés par les technologies? Historien et philosophe des sciences, Dominique Pestre appelle à un débat politique face à un emballement irréfléchi.

Il faut faire de la politique avec les sciences, affirme D. Pestre dans son dernier ouvrage A contre-science (1). Il y développe une analyse de l’activité scientifique et des technologies qui débouche sur la question cruciale des choix démocratiques à opérer dans les possibles ouverts par les techniques. Des possibles ambivalents, puisqu’ils offrent des biens, des services et des emplois, mais présentent également des risques nouveaux liés au fonctionnement ou aux dysfonctionnements de ces objets techniques. Ces risques, explique Pestre, sont appréciés, paradoxalement, au regard de la sécurité inédite permise par les technologies issues de la révolution industrielle et des percées scientifiques du XXe s.

Le savoir crée de l’ignorance, car il identifie de nouvelles questions. Comment transmettre ce mouvement contradictoire par l’éducation ou l’information?

Le point de départ de ma réflexion est que tout savoir suppose des simplifications, que tout savoir a donc des points aveugles. Partons de notre état anthropologique: nous ne sommes pas des dieux, mais, au contraire, nous sommes des êtres limités et ce que nous savons est forcément partiel. Les sciences produisent des savoirs utiles et efficaces, mais toujours incomplets et en instance de rectification. Ces limites sont encore + importantes lorsque l’on se confronte aux technologies, puisque les questions croissent en complexité. Dans l’espace public ou les médias, comme dans l’éducation, il n’est donc pas sage de sacraliser certains types de savoir (de rendre les sciences trop certaines si l’on veut) au détriment d’autres (les savoirs des associations de malades, par ex). Il est préférable d’éduquer à ce qui est, càd à la diversité des savoirs et des cadrages, de comprendre ce qui fonde et justifie cette diversité, et de confronter les résultats à partir d’une position modeste reconnaissant nos a priori et la part d’ignorance de nos jugements.

L’ignorance de ce qui est déjà connu par les scientifiques ne semble pas diminuer. Elle s’étend au milieu scientifique, en raison de sa spécialisation, et aux responsables politiques. Est-elle compatible avec l’idéal démocratique?

Au fond, le problème que rencontrent nos sociétés est: comment vivons-nous avec les techniques et les savoirs scientifiques? Ceux-ci sont porteurs de bénéfices, mais engendrent aussi des dégâts, des effets négatifs inattendus. Il faut donc faire des choix en tenant compte des incertitudes comme des intérêts en jeu (économiques, par ex). Le niveau politique est légitime, en démocratie, pour arbitrer, mais il est essentiel qu’il explicite ses choix et rende publics les paramètres de ses décisions.

Ce qui a changé récemment n’est pas tant la complexité des décisions à prendre que le fait que l’espace public et médiatique est devenu le lieu où les légitimations se construisent. Les politiques sont donc pris dans des critiques beaucoup + fortes qu’autrefois et ils se protègent par des comités d’experts et des agences (pour la sûreté nucléaire ou les risques sanitaires). Du coup, la composition de ces agences devient le problème crucial, et ces comités et agences incluent souvent, aujourd’hui, des représentants de la société civile et des sciences sociales, ce qui est une bonne chose.

Vous accusez certains acteurs des controverses publiques à propos d’objets technologiques, y compris des scientifiques, de construire de l’ignorance. Qu’entendez-vous par là?

Notre ignorance n’est pas que le résultat normal de toute production de savoir. Elle peut aussi être délibérément fabriquée. L’ex. de l’industrie du tabac aux Etats-Unis est bien connu, comme celui de l’amiante, dont la toxicité est avérée depuis près d’un siècle. On peut aussi miner la crédibilité d’un résultat en pointant le caractère contestable de ses preuves (et toute preuve a toujours des points faibles), ou en dénonçant les "intérêts" de ceux qui les produisent (qu’il s’agisse de Greenpeace ou de l’industrie nucléaire). Sur le changement climatique, voyez la manière dont Claude Allègre use de 'l’argument':

"l’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental

sur l’évolution du climat repose sur des modélisations,

donc rien n’est sûr"  (sophisme!)

alors que ces outils sont utilisés dans la plupart des sciences sans subir cette contestation et qu’ils produisent des résultats qui devraient inciter à la prudence, à la précaution[Cl. Allègre a procédé, comme à son habitude -et celle de nombre de politiciens et journalistes d'ailleurs- à une manipulation de rhétorique par fausse conclusion: justement l'évaluation par modélisation est un outil de programmatique généralisé dans tous les domaines, de la science, du commerce et de l'industrie, etc... si elle n'est pas bonne à être employée ici, faudrait-il encore qu'il démontre pourquoi et que son avis soit validé par la communauté scientifique]

Des "sciences studies" ont été accusées de produire un relativisme. Faut-il y voir le refus d’attribuer à la science une capacité à produire des connaissances spécifiques sur la nature non contestable par d’autres approches ?

Relativisme, c’est d’abord une accusation ou un moyen d’invalider quelqu’un. Il est, à mon sens, 2 positions intenables:

- celle qui affirme qu’en matière de choix technologiques, il y aurait des savoirs en quelque sorte absolus;

- et celle qui prétend que tous les savoirs se valent.

Le problème est que personne ne peut occuper la position de Dieu et trancher avec certitude entre ces résultats partiels. Nous n’avons donc d’autre choix que de débattre, d’organiser l’échange de preuves et de données, en essayant d’intégrer nos marges d’ignorance. Cela peut sembler peu satisfaisant - ce serait formidable d’agir en toute connaissance de cause -, mais nous n’avons pas le choix: c’est la condition humaine qui le veut.

Vous évoquez la société du risque. N’y a-t-il pas là un paradoxe, puisque ces sociétés sont celles où les hommes et les femmes vivent le plus longtemps, en meilleure santé au regard de l’histoire et de la géographie?

Les risques technologiques dérivent de ce que nous vivons dans des sociétés technologiques et libérales. Ils dérivent du fait que les objets techniques (les OGM comme les nanotechnologies) arrivent dans nos vies via l’innovation et les marchés avant que nous puissions débattre des effets qu’ils vont avoir. De +, ces effets ne sont repérables qu’avec le temps, 1x mis en usage sur des périodes longues. Le débat et la régulation n’interviennent donc que dans un 2nd temps, et on évalue alors des risques qu’on compare aux avantages obtenus, ce qui n’est jamais un exercice innocent. Dans ce sens-là, nous sommes dans des sociétés du risque depuis le début du XIXe. Le paradoxe que vous pointez est que nous vivons pourtant dans des sociétés + paisibles et moins risquées qu’autrefois, ce qui est certain. Mais c’est précisément parce que nous ne voulons pas courir de risque inutile que nos sociétés sont si sensibles aux risques technologiques nouveaux.

Les ministres de la Recherche se lamentent à propos d’une désaffection des sciences, voire de la déchéance de la notion de progrès. Quelles réflexions cela vous inspire-t-il?

Y a-t-il une désaffection des étudiants vis-à-vis des sciences? Oui. Mais la raison n’est pas qu’ils seraient devenus rétifs au progrès ou antiscience. Soyons concrets. Pourquoi un étudiant choisit-il une filière? Pour obtenir un travail intéressant. Or ce choix dépend des valeurs sociales du moment. Prenons les élèves de l’Ecole polytechnique. Dans les années 50, ils ne font pas de carrières scientifiques, ce qui est jugé problématique pour la modernisation de la France. Voulant les attirer vers la science, la direction de l’école crée donc une "botte recherche" débouchant sur de nouvelles carrières. Le succès est immédiat, au point que, dès le milieu des années 60, on freine ce mouvement. Depuis les années 90, les valeurs se sont inversées, et gagner de l’argent est devenu une norme. Les élèves les + brillants s’orientent donc vers la finance, les écoles de commerces, et nos matheux contribuent, brillamment d’ailleurs, à la construction des instruments financiers les + sophistiqués. En parallèle, il est vrai, la mystique d’un progrès sans limite s’est réduite dans nos sociétés riches et sécurisées, mais aussi attentives à la qualité de la vie et à notre environnement.

source

Sylvestre Huet 

proposé par mamadomi

rééd° du 01 06 13

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 22:00

Tu parles d'un dilemme!!! argh!

vous feriez quoi vous? manger le chocolat et ne plus écrire,

ou écrire à faire fondre le chocolat?


après ces touches de dilemme, voici des touches de bonheur,

avant une touche d'éternité par Andrew

et les propositions de Clare,

le tout illustré par Arturo Samaniego

Chez vivrenchine

thea3.jpg

Chez miche

(...)

Aimer, quoi faire d'autre ?

Ce n'est pas un pis-aller

C'est énergie

Non pas aimer du bout des lèvres

Ni à travers des mots creux

En se fermant les yeux

Surtout ne pas voir !

Prendre en soi

Cette souffrance qui accomplit

Le travail de la conscience

Dans le vivant. (...)

Chez rosia

(...) Ne vous faites pas de souci à propos du prochain tour de piste.

Concentrez vous sur celui que vous êtes en train de parcourir en ce moment.

Sinon vous risquez de faire un faux pas, de tomber et de ne pas vouloir vous relever.

 Peu à peu vous parviendrez au point où vous découvrirez que vous avez parcouru davantage de tours de piste qu'il ne vous en reste à faire !

Assurez-vous de n'en gâcher aucun !

Chez le vrai mariuss

Chez vent d'éveil

(...) Cʼest le personnage qui regarde car il a la capacité de se voir rétroactivement et son regard est teinté de ce quʼil croit être. Il se dédoublera à lʼinfini et nʼabdiquera pas facilement. Il se verra à travers le filtre de ses émotions, de ses sensations corporelles et de ses convictions mentales.

Tout ce que ce personnage croit être, contribuera subtilement à le repêcher et le relancer dans sa bouillie mentale. La vigilance est essentielle pour cette remise en question perpétuelle. Une vigilance constante à remettre son attention dans lʼinstant. Le rêveur est conditionné à CROIRE (réagir avec sa mémoire) et non pas à VOIR directement et lucidement lʼévénement qui se déroule dans lʼinstant. Cet évènement qui se déroule dans lʼinstant est le miroir du personnage que vous croyez être. Vous croyez que voir dans lʼinstant vous demandera beaucoup plus dʼénergie que rêver ? Et si vous vous trompiez ? Rêver cʼest être mort et persister à affirmer dans le temps : je vis !
Voir vous donnera lʼimpression de vous réveiller le matin en étant conscient simultanément du retour à la réalité et des sensations éprouvées par le personnage dans votre rêve diurne. Vous vous identifierez à lʼun et à lʼautre successivement jusquʼau réveil complet. Vous aurez lʼimpression de vous réveiller dʼun rêve, doucement à votre rythme. Voir nʼest pas un atterrissage dʼurgence en catastrophe, mais bien ouvrir les yeux doucement et constater : je rêvais. Ne vous inventez pas de scénarios spectaculaires; cʼest beaucoup plus simple et naturel que vous le croyez.(...)

Le renouvellement

Précédemment (l'adaptation)


De la 25ème à la 50ème année du le couple, et + ...

 

Les couples âgés sont souvent les + romantiques et les + complices. Leurs liens sont + forts que l'écho de la "limerence" pendant la fusion. La proximité de la 1ère étape se fondait sur la promesse d'un avenir commun. Désormais, le lien s'appuie sur la réalité d'une vie passée ensemble. Les partenaires en phase de renouvellement cessent de porter leurs regards vers l'extérieur pour concentrer toute leur attention sur eux. Ils commencent à récolter les bénéfices de ce qu'ils ont investi dans leur couple. Les souvenirs communs et les blagues internes sont très importants pour les couples en période de renouvellement:

"Tous les soirs avant d'éteindre la lumière, je dis à Martha que je l'aime, mais il faut qu'elle ajoute qu'elle m'aime + que je ne l'aime. Elle a peut-être raison. Nous avons traversé tellement de choses ensemble, mais j'ai toujours su que je pouvais compter sur elle."

Ce sentiment de sécurité protège ces couples contre le JTAM.


Les problèmes les + courants dans cette phase:

 

- Parfois, comme pendant la période de fusion, ces partenaires peuvent avoir peur d'affirmer leurs différences, en particulier quand les autres gagnent du terrain sur leur temps commun. Par ex, quand les enfants attendent d'eux qu'ils s'occupent beaucoup des petits-enfants.

- Les probèmes de santé peuvent isoler et la proximité sera vécue comme étouffante. Cependant, il s'agit là de soucis mineurs, et cette phase est vraiment la meilleure de toutes.

 

Technique: la patience

 

En vieillissant, nous devenons la caricature de nous-mêmes. Par ex, quelqu'un qui n'a jamais aimé être en retard commence à répéter un trajet pour évaluer le temps qu'il faudra prévoir le jour venu. Il n'est pas surprenant que cela nous rende + difficile à vivre. La patience et la compréhension peuvent être utiles dans la négociation des idiosyncrasies pour éviter le pire.

 

Et si le développement de mon couple ne correspond pas à ces différentes étapes?

 

Les 3 premières étapes s'appliquent à tous les couples, quel que soit l'âge auquel les partenaires se rencontrent, qu'il s'agisse du 1er amour ou du 99ème! Les étapes 4 ou 5 sont de + courte durée pour les couples qui se rencontrent à un âge + avancé ou s'il s'agit d'un 2nd mariage, tandis que la 6ème étape est une autre expérience universelle. N'oubliez pas que "Les 6 âges du couple" sont un guide, pas une prescription. Ne vous inquiétez donc pas si vous ne les vivez pas dans cet ordre. Par ex, certains couples ont un enfant (étape 4: la collaboration) avant de vivre ensemble (étape 2: l'installation). Même si cela rend l'équilibre entre l'indépendance et l'interdépendance + difficile à trouver (sans oublier la qualité cruciale de l'étape 3: l'affirmation de soi), la plupart des couples s'en arrangent. Le chemin est + cahoteux mais la possibilité d'en ressortir grandi n'en est qu'accrue. D'autre part, quand les temps sont durs, il arrive de retourner à un stade préalable. Par ex, les partenaires qui se remettent d'une infidélité vont traverser plusieurs mois intenses où ils vivront une nouvelle fusion, mais celle-ci durera moins longtemps que la 1ère fois.

 ... à suivre

 

Andrew G.Marshall

      

Propositions du jour:

Clare Goodwin

- le voyage est plaisant et gai

- je décide d'apprécier ce que j'ai

- prendre soin de mon corps est la première étape

illustré par Arturo Samaniego

proposé par mamadomi

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