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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 06:49

Imaginer autre chose...

Changez tout! oui mais...

Combien de commentaires* aquoibonistes, de découragements...

et bien si, ça bouge, ne vous méprenez pas,

n'abandonnons pas en si bonne voie...

relayons, transmettons...

* pas tous aquabonistes je vous rassure,

mais bientôt le 45000ème!!

Le 7 avril dernier, Marie-Louise Duboin était invitée à Aix-en-Provence pour montrer qu’une véritable alternative au capitalisme est imaginable. Elle expliqua donc comment une monnaie qui ne circule pas, afin d’empêcher que l’argent puisse “faire de l’argent”, rend possible la démocratie en économie.

Compte-rendu(exposé et débat) par Christiane Juveneton.

Pour une alternative démocratique au capitalisme

Plusieurs associations s’étaient réunies pour inviter M-Louise Duboin, ce jeudi 7 Avril, à la Maison des Associations d’Aix-en-Provence: le Repaire du Pays d’Aix, l’Université Populaire, La ligue pour les Droits de l’Homme, Démocratie et Émancipation et Attac. Nous voulions qu’elle nous parle de cette question qui nous anime beaucoup dans ces associations: comment “penser” l’alternative ?

* Une alternative politique, cela nous paraissait faisable (Étienne Chouard, membre du Repaire, et professeur à l’U.P. d’Aix, nous a beaucoup fait réfléchir sur l’importance de repenser la Constitution et l’élection par tirage au sort).

* Démocratie participative, auto-gestion nous semblaient aussi “concevables” à partir de nos réflexions historiques et de l’étude de ce qui s’est fait de + alternatif en d’autres temps et en d’autres lieux (que nous avons souvent visités à l’U.P. grâce à André Koulberg).

* Mais une alternative économique… alors là, comme dit M-Louise Duboin, il faut "sauter la barrière et imaginer autre chose …"

C’est ce à quoi nous étions invités, et nombreux ont été ceux qui ont répondu à l’appel des associations: la salle du Ligourès était pleine comme un œuf! Et "l’excitation animait le public qui, de toute évidence, était avide d’en savoir davantage" (A. Koulberg). Il est vrai que nous avons rarement vu une telle animation, faite non pas seulement de critique et de désespoir face à l’état actuel des choses, mais surtout d’un véritable intérêt pour “autre chose”! Et dès le "1er saut de barrière", les questions ont fusé de la salle, pour faire préciser à Mme Duboin tel ou tel aspect, ce qu’elle a fait facilement.

J’ai été frappée par le contraste entre les mécanismes économiques actuels, fous et d’une extrême complexité dans leur perversité, et ce que nous a proposé Mme Duboin, sage, simple, limpide, réaliste, propre à nous faire respirer un autre air. Comme cela fait du bien! Merci à elle: qu’elle revienne quand elle voudra, nous serons ravis de l’entendre encore et de débattre avec elle.

J’ajoute que nous avons tous été très émus quand le maire d’une commune voisine a tenu à dire publiquement son admiration pour Jacques Duboin: depuis qu’il a lu son œuvre, nous a-t-il dit, tout s’est éclairé, "il est devenu intelligent".

(du Repaire du pays d’Aix)

C. JUVENETON, GR, mai 2011

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 09:17

Besoin de contrôle ?

Précédemment

Vaincre le besoin de contrôle

N'oublions pas que la seule personne que nous puissions changer, c'est nous-mêmes, et la vie nous le rappelle constamment. Quand nous nous butons à un obstacle, nous croyons toujours qu'il est extérieur à nous. Or c'est justement l'inverse. Par cet obstacle, la vie cherche à nous indiquer que nous avons en nous-mêmes, nous faisons la sourde oreille et nous nous obstinons à voir le monde extérieur à nous. Or c'est justement l'inverse. Par cet obstacle, la vie dure. Lorsque nous nous rendons compte que c'est nous qui sommes à l'origine de ce qui nous arrive, nous prenons possession de la + grande force qui soit: le pouvoir sur nous-mêmes et sur notre destinée. Dès lors, nous pouvons mener notre vie comme nous l'entendons. J'ai bien dit "mener notre vie", et non celle des autres!

Avez-vous remarqué le nombre de gens qui ont besoin d'exercer un contrôle sur l'être aimé? En fait, tant que nous n'avons pas découvert l'amour véritable, nous cherchons, par toutes sortes de moyens, à indluencer ce que l'autre est, ce qu'il pense, ce qu'il dit, ce qu'il dira. A le diriger dans telle voie plutôt que dans telle autre. A prétendre savoir mieux que lui qui il est et ce qu'il devrait faire; et cela s'exprime dans tous les domaines de la vie. Nous tenterons, par ex, de lui faire adopter nos opinions sur divers sujets ou de lui indiquer quoi lire, quoi manger, quels chanteurs aimer, quels vêtements porter... ça n'a pas de fin!

Evidemment, cela peut revêtir des formes beaucoup + subtiles que le simple commandement. Très souvent, la personne aux prises avec ce besoin de maîtriser la vie de l'être aimé ne se rend pas bien compte de ce qu'elle fait. Pourtant, les effets sur sa vie de couple sont désastreux. Avec le temps, elle deviendra insupportable aux yeux de l'autre, qui tentera parfois de lui mettre la puce à l'oreille, de lui faire voir qu'il ou elle ne se sent pas libre d'être qui il est. Mais la plupart du temps, au lieu d'être entendus, ces reproches se heurteront à la bonne conscience. Normal: le besoin de contrôle part d'un bon sentiment!

Pourtant, il faut bien l'admettre, cette façon de tenter de dominer l'autre ou, du moins, de le convaincre que nous savons mieux que lui ce dont il a besoin, mène tout droit à la catastrophe [y compris rappeler des engagements communs abandonnés par l'autre et tenter que l'autre ne change pas + vite qu'on ne peut s'y adapter]. Inévitablement, nous voilà tôt ou tard dans une impasse, et il n'est pas étonnant que ce désir non avoué de maîtriser la vie de l'autre jusque dans ses moindres détails ait causé la fin de bien des couples.

Le problème fondamental ici, c'est de croire que l'amour donne tous les droits sur autrui [y compris de façon indirecte en imposant des modifications d'équilibre univoques]. Il s'agit là d'une mauvaise définition de l'amour, qui entraîne invariablement une grande souffrance. Ce n'est donc pas l'amour en tant que tel qui est à l'origine de la souffrance, mais autre chose.

En fait, nous croyons que le sentiment amoureux nous autorise à exercer un certain contrôle sur la personne que nous aimons. Pourtant, l'amour véritable devrait au contraire consister à la laisser libre. Libre d'être qui elle est, libre de ses goûts, libre de faire les choses comme elle l'entend. Pourquoi faudrait-il qu'elle accepte que nous ayons un contrôle sur elle pour mériter notre amour? L'amour ne s'obtient pas, l'amour se donne et se reçoit.

Chercher à diriger l'autre, à exercer un pouvoir sur lui ou elle, c'est favoriser l'émergence d'une relation où l'équilibre des forces est rompu. Se laisser diriger par l'autre, adopter une attitude de soumission, c'est aussi rompre ce précieux équilibre. Dans un cas comme dans l'autre, la relation amoureuse prend alors les allures d'un jeu de pouvoir et non d'une expérience de partage.

Ce n'est qu'en observant un profond respect de soi et de l'autre que nous pouvons nous défaire de ces attitudes contraires à l'état d'amour.

Virginia Clarke

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:33

Motiver sa pauvreté

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Le Gai Savoir

Livre premier § 17

Motiver sa pauvreté
Il est vrai que par aucun artifice nous ne pouvons faire d'une pauvre vertu une vertu riche et abondante,

mais nous pouvons enjoliver cette pauvreté et en faire une nécessité,
en sorte que son aspect ne nous fait plus mal
et qu'à cause d'elle nous ne jetons plus à la fatalité un regard de reproche.

C'est ainsi que fait le jardinier avisé qui place le pauvre petit ruisseau de son jardin dans les bras d'une nymphe des sources et qui motive ainsi la pauvreté :

et qui n'aurait pas comme lui besoin des nymphes !

Friedrich Nietzsche

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http://www.eco-malin.com/images-articles/ruisseau.jpg

003

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rééd° du 31 01 09

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 11:45

Image désuète?

L'image désuète de la femme au foyer ne correspond plus à la réalité, [en tous cas plus à ce qui est escompté]. Les femmes travaillent, elles font carrière [quand on ne les empêche pas trop], jouent un rôle dans la vie politique, luttent pour leurs droits. Et elles doivent savoir trouver leur place dans la société.

En général, c'est toujours la femme qui assume les fonctions essentielles au sein de la famille et dans la maison même quand elle a une activité salariée. Conséquence: la tâche qui lui incombe est 2x, voire 3 ou 4x + lourde que celle de son compagnon.

En outre, son existence se trouve à la fois modernisée et considérablement compliquée par le progrès technique. Il en résulte une situation qui n'est pas naturelle et qui dépend + des exigences éconnomiques de la société industrielle que des rythmes naturels de la vie.

Le surmenage et le stress, l'esprit de compétition et l'appât du gain s'ajoutent au flot d'impulsions superflues ou nétatives qui nous viennent des médias. L'être humain se sent déraciné, désorienté et il ne sait plus quel est le sens ou le but de son existence.

Toutefois, le principe féminin est régi par ses propres lois. Les femmes doivent redécouvrir le flux énergétique qu'elles portent en elles, le laisser circuler librement pour être en mesure d'intégrer des qualités fondamentales dans ce monde artificiel et fou qui est le nôtre.

C'est une tâche qui nous revient, à nous, les femmes, et que nous devons prendre au sérieux. Or s'il nous incombe de développer la vertu thérapeutique féminine qui est en nous, nous devons aussi assumer notre responsabilité vis-à-vis de notre environnement, de la Terre, et la préserver.

Nous avons trop souvent besoin qu'un regard extérieur vienne nous conforter dans l'image que nous avons de nous-mêmes.

"Suis-je une bonne mère?" "Suis-je séduisante?" "Est-ce que je fais bien...?" "Est-ce que je plais?" sont autant de questions que nous nous posons sans cesse.

Les femmes sont + habituées que les hommes à servir, à s'adapter. Comment peuvent-elles être sûres d'elles, comment peuvent-elles développer un sentiment d'estime vis-à-vis d'elles-mêmes si elles ne disposent pas d'un espace suffisant dans lequel ce sentiment puisse s'épanouir?

Dans notre société, pratiquement tout est conçu dans le but de dominer la Nature et de l'exploiter. Ce qui veut dire, bien souvent, que nous nions notre propre nature intérieure. Nous ne la percevons même plus et nous ne discernons plus nos véritables besoins.

Pour parvenir à une meilleure compréhension d'elle-même, la femme doit écouter sa personnalité, l'accepter, l'entretenir, la protéger, la soigner et la laisser agir le + naturellement du monde au-dehors.

Il n'existe pas d'image définitive et parfaite de la femme, qui puisse nous servir de modèle ou même constituer un idéal. Nous devons au contraire nous connaître nous-mêmes, nous développer, créer notre propre féminité afin d'exprimer l'individualité globale de notre être.

Maitreyi D. Piontek

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 14:37

Troisième front

Nicolas Sarkozy a lancé la France dans une 3ème guerre, après l’Afghanistan et la Libye. Pour sauver les résidents ou des intérêts bien précis?

Côte d’Ivoire: Protection humanitaire?

- À voir !

Après la Libye et la protection de Bengazi, Nicolas Sarkozy a donc volé au secours des 13.000 Français installés en Côte d’Ivoire. Non sans s’être couvert en obtenant, le 30 mars, la résolution 1975 du Conseil de Sécurité de l’ONU en compagnie… du Nigeria. Fort bien: la gentille démocratie occidentale est venue protéger ses gentils ressortissants terrorisés par la guerre civile. D’autant que le vilain Laurent Gbagbo (un ancien copain, pourtant) se terrait dans son palais, refusant le pouvoir au gentil Alassane Ouattara, légalement élu. Qui donc pouvait critiquer un comportement aussi chevaleresque? Qui donc pouvait nier l’impérative nécessité de rapatrier des familles affolées?

En dehors de ce 3ème front français (après l’Afghanistan et la Libye), susceptible de recolorer une popularité interne misérable, Nicolas Sarkozy pouvait encore mieux rouler les épaules comme patron du G20.

Bref, que du positif, de l’approbation générale, des salves d’applaudissements.

Hum, hum! Grattons un peu.

Bolloré, le vrai président

Le port d’Abidjan… ou le port Bolloré ?

600 sociétés françaises sont installées en Côte d’Ivoire. Càd l’immense majorité des PME du pays. Cela va de la restauration aux services, en passant par la petite distribution, l’import-export ou l’ameublement.

Ajoutons les propriétaires d’exploitations de cacao, de café, d’ananas, d’hévéas ou de cocotiers.

Les “gros”, maintenant. Un clone du Fouquet’s! On comprend l’empressement de Sarkozy, fort éloigné, là, de ses rodomontades généreuses: le CAC 40 au complet gère + de la moitié du pays.

Commençons par Vincent Bolloré (milliardaire absent du CAC 40). Tiens, ne s’agit-il pas du brave yachtman qui avait invité le nouveau président en mai 2007, puis lui avait prêté son Falcon 900 pour un Noël égyptien 2007 + rapide?

Archi présent en Côte d’Ivoire mais aussi dans 36 pays d’Afrique, Bolloré n’a jamais hésité à se colleter avec des dictateurs tels Paul Biya au Cameroun ou Blaise Campaore au Burkina Faso; ou carrément avec des criminels comme Charles Taylor au Liberia et Sassou Nguesso au Congo Brazzaville.

En Côte d’Ivoire, il est incontournable. D’abord avec sa télé Direct 8, l’institut de sondage CSA [1] et la publicité du groupe Havas (indispensable manne pour les medias locaux), il contrôle toute l’info. À travers ses sociétés SAGA et SDV, il “possède” le port d’Abidjan, les transports maritimes et l’unique voie ferrée ivoirienne Abidjan–Ouagadougou (seul transport terrestre commercial du pays et du Burkina Faso). Très pratique lorsque sa société DAFCI gère le café et le cacao [2]. Ajoutez-y le tabac (avec la SITAB) et le caoutchouc (avec la SOGB). La devise de Bolloré a toujours été:

"contrôler tout, du champ à la cuisine du client".

On est loin de l’empire familial du XIXè siècle basé sur le papier à cigarettes OCB.

Les 60m du yacht de Bolloré s’expliquent facilement: je lance une OPA à la limite de l’agressivité légale, l’action monte et je la revends vite fait. Sans oublier bien sûr toutes les astuces permises par la Côte d’Ivoire et les pays africains: un recours massif aux paradis fiscaux ◄, aux contrats léonins, aux prix ridicules imposés, à la facile opacité sur les quantités réellement produites, aux règlements effectifs et aux manquements fiscaux commodes.

[1] L’ironie de l’histoire, c’est que le CSA avait pronostiqué la victoire de Gbagbo aux présidentielles! C’est pourquoi celui-ci, après 6 reports des élections, avait enfin osé les organiser. Un plantage majeur. En somme, Bolloré est indirectement responsable de la chute de son ex-homme de paille.

[2] La Côte d’Ivoire est le 1er producteur et exportateur mondial de cacao. Alassane Ouattara a tout bloqué depuis le 30 mars et 400000 tonnes sont restées à quai.

Le Fouquet’s au soleil

Tous avantages qui n’ont pas échappé aux autres investisseurs français.

Bouygues, par ex, à la base de la construction de la nouvelle capitale Yamassoukro. Ce qu’on appelle des grands travaux. Et pas les 1ers depuis 60ans de présence. Bouygues possède également 51% de l’eau et de l’électricité (où leur distribution existe) à travers SAUR et ETDE. Et grâce à Bouygues Offshore, il a la main sur le pétrole et le gaz dans le golfe de Guinée.

La liste des goinfrés français de ce panier miracle est longuette: Saupiquet qui a raflé le monopole de la pêche au thon; Jean Lefebvre, costaud du bâtiment et des mines; France Telecom et Orange (à travers SIM) qui écoutent tous les mobiles et les fixes; Total, qui dispose de 160 stations-service et le raffinage; la SPIE et son ingénierie en construction, la SADE maîtresse de l’hydraulique, ACCOR et ses hôtels, les aéroports de Bordeaux et Marseille qui possèdent la concession de l’aéroport d’Abidjan (aux mains des forces françaises, quel hasard!); EDF laquelle, avec 33% du capital, gère la centrale essentielle d’Azito.

La touche finale: la bande des 4 moteurs, soit la BNP, la Société Générale, le Crédit Lyonnais et le Crédit Agricole, qui dominent tout le secteur bancaire ivoirien.

On vous passe le détail des autres investisseurs, un annuaire de La Grande Relève n’y suffirait pas: LVMH, Pinault, Seillère (bureau Veritas), Saadé, Zaleski (Eramet), Lafarge, Technip, Vinci, Veolia, Natixis, Alcatel, Michelin, Alsthom, Air France… et les marchands d’armes.

Changer d’homme de paille

Si on résume, les 4 hélicoptères français qui ont exfiltré l’ambassadeur japonais et répondu à l’ambassade israélienne (tout en bastonnant quelques artilleries lourdes défendant le palais présidentiel…), ont-ils vraiment réagi à une exigence humanitaire? Rappelons que les intérêts français en Côte d’Ivoire représentent le tiers du PIB, 50% des recettes fiscales et 25% des investissements (€372 millions) et généraient 360.000 emplois en 2008.

On veut bien qu’une ancienne puissance coloniale s’interdise toute ingérence un demi-siècle + tard, mais on se gratte le menton sur cette hypocrisie. De fait, la puissance coloniale est toujours présente. Le CAC 40 et son séide Sarkozy se sont simplement aperçus qu’il valait mieux changer d’homme de paille.

D’autant qu’Alissane Ouattara est marié avec une Française…

autres sources ici et là

G. PETIT, GR, mai 2011

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 17:29

Chercheur de vie intérieure

"A 17ans, le niveau de mes préoccupations métaphysiques s'arrêtait à savoir si j'étais + beau garçon avec la raie à gauche ou à droite!" Epris de vérité, de lucidité, Arnaud Desjardins▲, sage imprégné de soufisme et de bouddhisme, fondateur des premiers ashrams en France, n'a jamais renié le jeune homme "orgueilleux, impatient et séducteur" qui sommeillait en lui.

Il était le maître des spiritualités orientales en France, un "gourou" au sens premier et noble du terme. Il s'est éteint le 10 août à Grenoble, à l'âge de 86 ans.

Né en 1925 dans une famille protestante, il avait d'abord rêvé de devenir comédien avant de passer son diplôme de sciences politiques, et de devenir journaliste puis réalisateur de télévision. A partir de 1959, lors de reportages et de voyages en Asie, sa rencontre avec des ascètes puis avec son maître, l'Indien Swâmi Prajnânpad► bouleverse définitivement et durablement son rapport au monde. Avec lui, il trouve "quelqu'un qui vous donne envie de ce qu'il est et non de ce qu'il a". "Avec amour et patience, il m'a acculé à regarder où je fuyais ma véirté, où je n'étais pas cohérent avec moi-même", nous précisait-il quelques années + tard.

Pour ceux qui l'ont côtoyé, Arnaud Desjardins était un "chercheur de vie intérieure, "un gourou au sens premier et hindi du terme", aimait-il à rappeler, càd "celui qui a de l'expérience et disperse les ténèbres". Il ne se déguisait pas, ne s'habillait pas tout en blanc pour délivrer des discours tortueux. Dans ses documentaires, ses textes et son enseignement dans son ashram ardéchois, à Hauteville, il jetait des ponts entre les religions et proposait aux Occidentaux de s'approprier concrètement les philosophies orientales. De lui, on peut retenir une attitude fondamentale, plutôt que de se demander:

"Que dois-je faire dans cette situation?",

il faut tenter de se poser la question suivante:

"Qu'est-ce que la situation exige que je fasse?"

Il faut faire avec la réalité, sans crainte. En 1989, il écrivait:

"Un jour, cette réponse s'est imposée à moi.

La peur de la mort est d'autant + grande que l'on n'a pas osé vivre."

Spiritualité, de quoi s'agit-il? Arnaud Desjardins, un livre d'entretiens entre père et fils pour s'ouvrir à la transformation intérieure (La Table ronde, 2009)

Hélène Fresnel

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 19:03

tu me fais tourner la tête

Première partie, coup d'gueule politique,

je ne vous reprocherai pas de n'en avoir pas l'humeur...

vous pouvez très vite zapper sur la balade blogosphérique qui vaut le détour,

puis quelques mots de Clare, toujours claire...

Enfin, ils nous font tourner la tête!

euh moi aussi je vais vous la faire tourner*, car je cause aujourd'hui!

* la tête, ho!

Et ça ment et ça ment et ça ment...

qui ça? ben ceusses qui parlent en ce moment....les pinocchios, yen a partout vous ne pouvez pas les louper, ils ont du temps de parole à rattrapper...

surtout à droite en ce moment, bien sûr... une calamité d'argumentaire fallacieux

les énervés, les mous, les durs, les goguenards, les agités, les pédants, yen n'a pas qu'à gauche... non, mais ceux-là bigre, z'ont même pas peur que le nez leur pousse!

pourtant la politique, ça peut être beau, intéressant, utile, ...si...

si si j'en vois qui ricanent, si, ça peut être utile...!!!

on a l'habitude des contrevérités mais là... franchement, on prend les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, en nous faisant prendre les vessies pour des lanternes...

♪♫"mais je suis sûr sûr qu'on nous prend pour des cons,

mais j'en suis certain, quekque chose ne tourn'pas rond..."♫♪ c'est le règne du sophisme les amis, préparez vos mouchoirs, la vérité n'a plus cours...!

le sophisme je le rappelle c'est pas un gros mot,

c'est un gros tas de mots

faits pour mentir sans en avoir l'air,

et tous les moyens sont permis pour ce faire: substitutions, inversions, réductions, généralisations, moralisation, détournements, discrédit, misérabilisme, culpabilisation, omissions, mensonges de chiffres, de contextes, d'intention, anachronismes, diversions, etc...

je vous en livre 3 types:

- "c'est des mensonges de dire qu'on peut faire des dépenses supplémentaires..."

- "regardez les autres, c'est pas si mal chez nous"

- "il faut être réaliste" "investir sur le travail" "il faut désendetter, se serrer la ceinture, enlever les oeillères sur le monde, oser prendre des décisions impopulaires..."

traductions:

c'est plus long, mais c'est plus de vrai!

• "c'est des mensonges de dire" quoi ...qu'on ne peut pas choisir les dépenses supplémentaires qu'on fait toujours! ici, la droite sortante a augmenté la dette nationale de 25%... en 4ans! c'est pas qu'un pet de nonne! et le péquin moyen n'en a pas vu la couleur que je sache... facile de reprocher la perspective de dépenses supplémentaires après en avoir fait une bonne tranche d'inutiles, précipitées et excessives...et supprimé des recettes en provenance des plus fortunés par la même occasion...

• je regarde les autres, et justement je choisis ce que j'y regarde, je compare ce qui se doit et je contextualise, eux par rapport à eux mêmes et nous par rapport à nous-mêmes, et ben on en chie, excusez-moi msieurs-dames, mais on en chie... au bas de l'échelle avec un chômage qu'est passé de 7 à 9% (officiels, je ne vous parle même pas de la réalité du comptage non trafiqué), il faut recadrer, c'est pas qu'une question de chiffre et de moyennes... ce sont les mêmes (catégories sociales) qui galèrent dans chaque pays, et les mêmes qui sont à l'abri de la galère dans chaque pays.. oh hé, hein, bon...

• le réalisme est-il de croire en un système qui s'écroule [à suivre prochainement en billet le 23.11], et qui fut une utopie hier...(qui s'écroule depuis longtemps d'ailleurs) ...et de défendre ce système qui nous est hors de prix? ou est-ce d'entreprendre avec courage et clairvoyance, de mettre en oeuvre de nouvelles utopies cohérentes et bienveillantes, et pas seulement "politiquement rassembleuses" qui puissent devenir la réalité de demain et après demain!!! c'est qui qui a des oeillères sur le monde, là... dans cet immobilisme idéologique du "gardons notre merde bien connue, c'est pénible mais au moins on connaît et on ne se remet pas en question, tant qu'une élite s'en tire à bon compte"... les meurt-de-faim, de maladie et de guerre, les sans emploi ou domicile ne sont pas que des externalités négatives de cette précieuse utopie de l'élite avec son "système bancaire et financier" pervers... c'est odieux!

• pourquoi oser prendre des décisions impopulaires? non d'une pipe c'est le pouvoir du peuple, prenons des décisions populairement profitables et économiquement non élitistes!

• pourquoi nous faire croire que le seul système qui soit viable ne peut qu'être celui d'une élite savante et prétendument protectrice?... alors que nous sommes tous doués et tous potentiellement capables, ce n'est que le maintien de cet élitisme économique, social et éthnogéographique qui empêche la masse d'accéder à l'exercice de ces compétences également réparties sur la planète...!! une décision impopulaire c'est une décision qui défavorise le peuple, comment le peuple pourrait-il vouloir se tirer une balle dans le pied? si les élus se sentaient "élus du peuple" ils ne prendraient pas de décisions impopulaires. Signifier cela c'est avouer qu'ils ne se sentent pas "du peuple"... et ce n'est dès lors pas du courage qu'il faut pour prendre des décisions impopulaires, c'est de la perversité, de l'abus de pouvoir, de l'élitisme!

• pourquoi choisir d'abord des cadeaux fiscaux aux uns avant de demander de serrer la ceinture aux autres? traquer les fraudeurs taraudés par la pauvreté qui plantent 20x moins les budgets que les fraudeurs riches motivés par...? à ce seuil d'endettement 87,4% du PIB, n'importe qui rééchelonne sa dette... alors pourquoi privilégier la dette à la santé ou à l'éducation! on vous laisse un "reste à vivre" quand vous êtes surendettés!!!

• par quelle magie compte-t-on réduire le nombre d'enseignants, augmenter de deux miettes leurs ressources et espérer qu'à effectif réduit ils arrivent + sûrement à éduquer, motiver, et encadrer la jeunesse,...? tout ça au nom des "économies réalistes"? et ils vont faire du PIB tous les illétrés que ça nous promet pour demain?

• pourquoi le péquin qui se désendette à titre personnel a le droit uniforme de privilégier sa nourriture, son hygiène, l'éducation des enfants, le loyer sous forme de reste à vivre et ne paie ses dettes qu'au-delà de ce minimum, ce minimum vital étant strictement le même pour chacun quels que soient par ailleurs sa notoriété, son emploi, son revenu... ? alors qu'on demande à tous les français, sans souci de ce seuil minimum, de contribuer sous forme de baisses d'aides/de remboursements de soin, d'augmentations, de prix, de taxes diverses et d'impôts....etc...? ce qui évidemment lèse les plus pauvres et ne fait que contrarier les plus nantis...?

... oui c'est long, yavait encore le thème de la location de son potentiel d'activité... qui permet à d'autres "d'investir sur le travail"... mais non... je dois abréger la liste de ces "contrevérités"... mais promettez-vous de les démasquer, pour notre bien à tous

...d'ailleurs pourquoi dire contrevérité plutôt que mensonge à ce stade... je vous l'demande...:

contrevérités = paroles exprimant un sens contraire à celui qu'on veut faire entendre... dit le dico...

mensonge = énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité (mensonge par omission). A ne justement pas le confondre avec la contrevérité, qui désigne simplement une affirmation inexacte, sans préjuger du fait que son auteur le sache ou non (tu parles Charles!). Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire faire à l'autre ce qu'il n'aurait pas cru ou fait, s'il avait su la vérité. En général, le mensonge s'oppose à la véracité (le fait de dire le vrai), à la sincérité ou à la franchise.

Bon allez,

les sortants se paient notre tête après nous avoir tondu la laine sul dos...

qu'on se le dise...

du débat d'idée, on ne demande que ça,

de l'explication de texte, pour nous profanes supposés, ok

mais yen n'a pas... et quand yen a, c'est du mensonge:

on ne veut pas nous éduquer à bien voter, mais nous manipuler

pourquoi les écouter tenter de nous enfariner, en se cachant derrière

des erreurs supposées ou analysées telles des prédécesseurs d'il y a 30ans

qui n'ont pas été devins, ... tout ça pour se justifier d'avoir si mal fait, eux.

"eux aussi" diront certains, oui, et alors? c'est une excuse?:

"c'est pas moi qui ai commencé"?!!!

m'enfin...

eh ben moi, je suis contente de voir naîtreà l'écran et sur le net

les anti-sophistes,

les M. Onfray, et les E. Plenel... et j'espère qu'il y aura davantage

de ces contremanipulateurs pour remettre la politique au service du peuple,

et cesser de laisser dire par ces partisans peu scrupuleux

que la vérité des faits peut être substituée par l'analyse qu'ils en font,

simplement parce que ça les arrange de vous le faire croire!

rien ne s'oppose à la vérite*,

...mais quelques entremetteurs essaient quand-même...

* je ris car entre le temps de l'écriture et celui de la publication de ce billet,

j'ai lu ce même bout de phrase chez miche un billet appelé "mensonge"

à la lecture duquel je vous invite aussi...

c'est court et ça décoiffe!

pendant ce temps de bla-blas empapaoutants,

moi, je préfère aller revoir sur LCP

une émission diffusée après que j'ai eu fini ce billet

donc juste hier à 20h35

et qui sera rediffusée, ne la loupez pas...

tellement positive, concrète, et bienveillante,

et qui redonne tellement foi en l'humanité

à écouter aussi:

d'ici là, passez voir de quoi reprendre des forces par ici,

promis, c'est pas long, mais c'est bon:

Chez Annie

(...)Il y a plusieurs sortes de non-amour qui se vivent au quotidien et font pourtant croire à l'amour. (...)

Chez Elo

Société imbécile

Pleine de moutons dociles

Où chacun sur son dos

Porte un trop lourd fardeau

(...)

Chez angeline30

(...)L' homme et la terre recèle force ressources et promesses de découvertes.

Réveillez-vous et écoutez !(...)

Chez

(...)Le calme est une denrée rare, le zéro stress n’existe plus. Celui qui n’a pas de quoi alimenter son énervement n’a jamais lu 60 millions de consommateurs, jamais regardé Capital, 90 minutes d’enquêtes ou consulté les médias qui disent «La viande est avariée, le concombre tue, ton propriétaire est un escroc, ton patron est un négrier et le camping où tu veux poser ta caravane est pourri».(...)

Chez teckel enragé

(...)Mais Septembre 2011 s'annonce aussi comme une guerre des tranchées dans l'hémicycle.

(...)

Nos hommes politiques manquent cependant cruellement d'idées en matière d'impôt. J'ai donc concocté moi-même cinq idées à mettre en place dès à présent.(...)

Propositions du jour:

Clare Goodwin

- Je diffuse un message de tolérance

- Chaque jour apporte de nouveaux plaisirs

- Je contemple mon monde avec délectation

proposé par mamadomi

art rencontre n°150

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 22:09

Désintéressé

002

Le Gai Savoir

Livre premier § 21

002

A ceux qui enseignent le désintéressement.
On appelle 'bonnes' les vertus d'un homme, non en regard des effets qu'elles ont pour lui-même, mais en regard des effets que nous leur supposons pour nous et pour la société:

- dans l'éloge de la vertu on a été, de tous temps, très peu "désintéressé", très peu "non égoïste"!

Car autrement on aurait dû remarquer que les vertus

comme l'application, l'obéissance, la chasteté, la piété, la justice

sont généralement nuisibles à celui qui les possède

étant des instincts qui règnent avec par trop de violence et d'avidité, des instincts qui ne veulent à aucun prix se laisser tenir en équilibre par la raison, avec les autres instincts.
Lorsque tu possèdes une vertu, une vertu véritable et entière (et non pas seulement le petit instinct d'une vertu), tu es la victime de cette vertu!

Mais c'est pour cela que ton voisin loue ta vertu.

On loue le travailleur, bien que par son application

il nuise à ses facultés visuelles,

à l'originalité et à la fraîcheur de son esprit;

on vénère et on plaint le jeune homme qui s'est "éreinté de travail" parce que l'on porte ce jugement:

"Pour la société en bloc la perte du meilleur individu n'est qu'un petit sacrifice!

Il est regrettable que ce sacrifice soit nécessaire!

Mais il serait, certes, bien + regrettable que l'individu pensât autrement

et qu'il accordât + d'importance à sa conservation et à son développement

qu'à son travail au service de la société."

Et c'est pourquoi l'on ne plaint pas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que, par cette mort, un instrument soumis et -ce que l'on appelle un "brave homme"- a été perdu pour la société désintéressée. zen

Peut-être prend-on encore en considération le fait qu'il eût peut-être été plus utile à la société s'il avait travaillé avec + d'égards envers lui-même et s'il s'était conservé + longtemps.

On s'avoue bien l'avantage qu'il y aurait eu,
mais on estime supérieur et + durable
cet autre avantage qu'un sacrifice a été fait
et que la mentalité de la bête de sacrifice
a de nouveau une fois reçu une confirmation visible.

http://emotions.20minutes-blogs.fr/media/02/02/34269960.gif

C'est donc, d'une part, la nature d'instrument dans les vertus qui est proprement louée, lorsqu'on loue les vertus, et,
d'autre part, l'instinct qui ne se laisse pas maintenir dans ses bornes par l'avantage général de l'individu
...en un mot: la déraison dans la vertu, grâce à laquelle l'être individuel se laisse transformer en fonction de la collectivité.

L'éloge de la vertu est l'éloge de quelque chose de nuisible dans le privé, l'éloge d'instincts qui enlèvent à l'homme son + noble amour de soi et la farce de la + haute protection de soi-même.

Il est vrai qu'en vue de l'éducation,
et pour inculquer des habitudes vertueuses
on fait ressortir une série d'effets de la vertu
qui font paraître semblables la vertu et l'avantage privé
- et il existe, en effet, une pareille similitude!

La ténacité aveugle, cette vertu typique des instruments, est représentée comme le chemin des richesses et des honneurs et comme le poison le plus salutaire contre l'ennui et les passions:

mais on passe sous silence ce que cette ténacité a de dangereux,
ce qui est son danger supérieur.

L'éducation procède généralement ainsi:

elle cherche à déterminer chez l'individu, par une série d'attractions et d'avantages, une façon de penser et d'agir qui, devenue habitude, instinct, passion, domine en lui et sur lui, contre son dernier avantage, mais "pour le bien général".

Combien souvent je m'aperçois que la ténacité aveugle procure, il est vrai, des richesses et des honneurs,
mais enlève en même temps, aux organes, la finesse au moyen de quoi les richesses et les honneurs pourraient procurer une jouissance,
et aussi que ces remèdes radicaux contre l'ennui et les passions émoussent en même temps les sens et les rendent récalcitrants à toute nouvelle excitation.

La + active de toutes les époques - la nôtre -
de tout son argent et de toute son activité,
ne sait pas faire autre chose que d'accumuler toujours + d'argent
et toujours + d'activité:
c'est qu'il faut plus de génie pour dépenser que pour acquérir!
- Soit! attendons nos "petits-fils".

Si l'éducation réussit, toute vertu de l'individu deviendra une utilité publique et un désavantage privé, au sens du but privé supérieur,

http://cathycreatif.free.fr/modeles/animaux/insectes/fourmis/fourmis2.gif

- ce sera probablement une espèce de dépérissement de l'esprit et des sens, ou même un déclin précoce:

qu'on évalue, à ce point de vue, les unes après les autres, les vertus de l'obéissance, de la chasteté, de la piété, de la justice.
L'éloge de l'altruiste, du vertueux, de celui qui se sacrifie - donc l'éloge de celui qui n'emploie pas toute sa force et toute sa raison à sa propre conservation, à son développement, son élévation, son avancement, à l'élargissement de sa puissance,

mais qui, par rapport à sa personne,

vit humble et irréfléchi, peut-être même indifférent et ironique,

- cet éloge n'a certes pas jailli de l'esprit de désintéressement!

Le "prochain" loue le désintéressement

puisqu'il en retire des avantages!

Si le prochain raisonnait lui-même d'une façon "désintéressée", il refuserait cette rupture de forces, ce dommage occasionné en sa faveur, il s'opposerait à la naissance de pareils penchants, et il affirmerait avant tout son désintéressement, en les désignant précisément comme mauvais!
Voici indiquée la contradiction fondamentale de cette morale, aujourd'hui tellement en honneur: les motifs de cette morale sont en contradiction avec son principe!
Ce dont cette morale veut se servir pour faire sa démonstration est réfuté par son critérium de moralité.
Le principe:

"Tu dois renoncer à toi-même et t'offrir en sacrifice",

pour ne point réfuter sa propre morale, ne devrait être décrété que par un être qui renoncerait par là lui-même à son avantage et qui amènerait peut-être, par ce sacrifice exigé des individus, sa propre chute.
Mais dès que le prochain (ou bien la société) recommande l'altruisme à cause de son utilité, le principe contraire:

"Tu dois chercher ton avantage, même au dépens de tout le reste",

sera mis en pratique, et l'on prêchera d'une haleine un "tu dois" et un "tu ne dois pas"!

Friedrich Nietzsche

002

proposé par mamadomi

rééd° 07 12 09

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 23:05

Octobreux...

Avez-vous remarqué que sur nos blogs, si fou que 'ça paresse', et quoique nous nous en défendions parfois, nous nous régalons de parler de nous, rien moins!

Nos amours, nos amis, nos enfants, notre quotidien, nos situations professionnelles ou sociales...

Narcissisme? Impudeur? nan... vraiment?...

...Nos vraies vies en présent, l'intimité que nous partageons sont à l'origine de tous nos commentaires, et réponses, et pour certains audacieux même, à l'origine des articles et billets proposés... exercice toujous délicat, n'est-ce pas... pour ceux qui s'y livrent... et qui joue des tours,... car parfois payé de désaccords et de réserves sévères... je félicite particulièrement ceux-là pour leur patience et leur tolérance, dans la gestion de ces désaccords parfois profond de fond comme de forme qui surviennent immanquablement quand on choisit de poser des convictions ou conclusions personnelles.

Certains d'entre nous en sont revenus, + prudents, moins catégoriques, pesant les mots, en pensant à "qui va lire", toujours, à l'entourage qui se reconnaîtra peut-être...

Alors, oui, nous discutons de la meilleure façon d'aborder la vie, nous argumentons, faisons référence à nos lectures, racontons des moments de notre histoire, des anecdotes personnelles qui nous rapprochent... et nous nous nourrissons copieusement de ces propos en partage, pas vrai?

Bon alors bien sûr, il en est pour qui tout ce mélange, parce qu'il faut aussi payer la connexion, alors ya la pub et tout et tout ... et j'espère que pour ceux d'entre vous que ça concerne, ça ne gâche pas trop le plaisir du blogging, je pense à vous très fort.

Dans ce "virtuel" nous partageons la vraie vie, nos vraies vies à chacun, riches de ce savoir-faire qui ne s'apprend dans aucune école... squelette

Ca nous vaut d'être aussi sur certains sujets media alternatif, des sortes de journalistes atypiques, pleins d'empathie et de considération... des self-made journalistes anonymes réunis, qui assument leur subjectivité, dans la diversité des situations et des motivations qui nous réunissent.

Dans ces émotions et ces affects livrés parfois, nous écrivons à la 1ère personne souvent... car c'est nous qui testons, nous qui avançons dans le développement personnel, les méthodes et les approches thérapeutiques parfois, dans les réflexions politiques ou éducatives... car le point de départ du partage, c'est toujours notre vécu, de lectures en découvertes aussi, la matière même, rare et précieuse de nos choix de billets...

Je vous remercie à tous et toutes de confier ici vos forces et vos faiblesses passées et présentes, tant de témoignages, généreux, et courageux qui me touchent chaque fois, et qui sont comme des pièces du puzzle de la figure blogosphérique d'une humanité qui avance tous les jours plus honnête dans ces échanges sensibles, plus éthique et respectueuse dans le partage et l'entraide, le recul ou l'introspection.

En remerciant à L. Folléa dont la lecture d'un édito m'a permis de recomposer mon billet et de le rendre un peu moins confus, je l'espère...

Pour tout cela, merci à vous tous et toutes,

et bienvenue aux nouveaux venus sur caplibre ce mois

... et nouveaux blogs en liens ci-dessous:

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcS8YalHCunCo70pdC31Zckr8nc_pW67h_K7DdLvcGpRmdWSE1ORoQ8s9s5qtA

http://idata.over-blog.com/2/08/72/90//halloween_08.gif

¤¤^^ANTILLES^^¤¤

Philibert

joelle.colomar

les cafards

cardrigd

EmilieRD

James MORRISON : Slave to the music - MYTARATATA.COM

Propositions du jour: Citrouille et bébé

Clare Goodwin

- Je me libère de l'obligation de résultat

- Avancez avec votre confiance

- Ma plus haute destinée est pour le bien de tous

Comment ça rien sur Halloween? rhaaa c'est vrai...

c'est que je ne voudrais pas abuser...

j'me suis déjà amusée sur ce thème ici et là:

• Halloween

• On approfondit le sujet...

• Nouvel an gaulois

• Traditions millénaires?

...pour ceux qui les auraient loupés...

et pour la part gourmande de la fête,

vous trouverez pour l'occasion

de quoi amuser vos papilles et vos convives,

parmi ses recettes délicieuses chez cardamome et ici

si, absolument, c'est délicieux!

proposé par mamadomi

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 02:56

Principe organisateur

Existe-t-il un principe organisateur?

Il est tentant d'imaginer un principe créateur qui aurait parfaitement réglé le déroulement de la création et de l'évolution qui a suivi. Sa toute-puissance expliquerait tout et il nous serait inutile de nous interroger sur l'apparition de l'incroyable complexité de l'univers, de l'animé et de leur étonnante harmonie. La question de nos origines et de notre destin s'en trouverait résolue.

Le fait de postuler ou non l'existence d'un Dieu créateur engendre une distinction fondamentale entre les grandes traditions spirituelles du monde.

Pour le bouddhisme, le postulat d'une cause première n'a pas de sens.

En science, le réglage très précis d'une quinzaine de constantes physiques et des conditions initiales de l'univers est interprété par certains comme le fruit du pur hasard et par d'autres comme l'oeuvre d'un principe organisateur.

Mais une telle notion résiste-t-elle à l'analyse?

Est-elle nécessaire et logique?

...à suivre :o)

Matthieu Ricard

proposé par mamadomi

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