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 ...merci à tous 
www.earthhour.be.
le 23/03/2013
on a aussi éteint les lumières!
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Pour une Tunisie et une Egypte
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aux Maliens, en proie au mal anti-éducation qui fait le lit de toutes les dominations:
et, que partout où
la liberté est bafouée,
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...Ukraine qui choisit des valeurs de démocratie dans le rapprochement à l'Europe, au détriment d'avantages économiques à rester liée à la Russie! Avec les risques extrémistes que ça comporte...
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Je m'insurge!

Hommage à Stephane Hessel, récemment il avait subi la censure pour s'être exprimé contre les choix du gouvernement israëlien à l'encontre du peuple palestinien

 

ici, extrait de son indignation chez Taddeï

ses voeux de résistance 2011

en savoir plus à la fin de cette page en clic

******************************************************************************

L'homme que vous voyez sur la photo n'est pas un 'Black Block' ni un misérable retraité. C'est Manolis Glezos qui en 1941, sous l'occupation nazie, est monté sur l'Acropole et a retiré le symbole nazi, la croix gammée. Qui est-il?
 
Manolis Glezos Manolis Glezos
70 ans + tard des personnes en uniforme, serviteurs des banques, qui ne mériteraient même pas de lécher ses chaussures, ont l'audace de lever la main sur lui...
Ceux qui ne comprennent pas que nous voyons monter une nouvelle forme de fascisme financier devraient y réfléchir à deux fois.
 Un lien chez bernard

******************************************************************************

Suite aux pétitions de demande de soutien qui circulent:


Je déclare ne soutenir Eric Zemmour dans son combat pour la liberté d’expression qu'avec la réserve qui s'impose en regard du commerce qu'il fait de son impertinence dans sa posture d'opposition fanatique à ce qu'il appelle la pensée unique, opposition massive qui n'est qu'un grand fourre-tout de toutes les transgressions délétères par l'incitation à décomplexer toute forme de propos, de posture et d'investigation raciste.

Le poids de la parole publique enjoint une responsabilité et une prudence éthique qui, de toute évidence, lui pèsent dans son fantasme de toute puissance infantile tellement patent.

Ainsi, je NE CONDAMNE PAS LES PLAINTES ET PROCES QUI LUI SONT FAITS, NI LES CAMPAGNES DE SENSIBILISATION CONTRE SES EXCES ET SES FRANCHISSEMENTS DE LIGNE. Les pressions et menaces dont il fait régulièrement l’objet, en revanche sont nulles et non avenues.
Vous pourrez vous informer sur la charte éthique professionnelle du journalisme sur ce lien, dont:
- Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication
- Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge
- Respecte la dignité des personnes
- N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée
- Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles/répond devant la justice des délits prévus par la loi
- tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, la déformation des faits, le mensonge, la manipulation, (...) pour les plus graves dérives professionnelles
http://obeissancecanine.free.fr/images/exercice1.gif
 vous pouvez commenter ici >> page blanche
21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 06:49

 

ancien pilier, vestige de la ville d'Oxyrhynque - site de Nag Hammadi - manuscrits trouvés à Al-Gournah

Nombreux sont les Evangiles recensés par les historiens des origines du christianisme; ceux de Matthieu, de Marc, de Luc et de Jean sont les plus connus et demeurent encore dans certaines Eglise comme les seuls "autorisés" pour nous transmettre les échos et les interprétations des événements et des enseignements qui auraient eu lieu en Galilée et en Judée il a maintenant vingt siècles.

Les découvertes récentes -en 1945- de la bibliothèque de Nag-Hammadi en Haute-Egypte nous permettent aujourd'hui d'élargir notre point de vue et d'enrichir notre connaissance de certains aspects jusqu'alors "occultés" ou profanés du christianisme. Les Evangiles que contient cette bibliothèque écrite en langue copte sahidique -"copte" vient de l'arabe qibt, contraction du grec Aiguptos: "Egypte" -sont attribués, pour la plupart, à des disciples ayant connu Yeshoua, le rabbi galiléen, attesté, par les uns, comme tant le Messie annoncé par les Ecritures hébraïques, par les autres comme un prophète, ou comme un Enseigneur. Et comme Sauveur universel.

http://a10.idata.over-blog.com/499x278/1/10/83/73/Kuptios/codices-nag-hammadi.jpg

http://fr.be.opusdei.org/image/arton347.jpg

 

Ainsi, à côté des Evangiles de Matthieu, de Marc, de Luc, de Jean, on peut méditer aujourd'hui  ceux de Philippe, de Pierre, de Barthélemy et, plus particulièrement, celui de Thomas, évangéliste des Indes (son tombeau serait à Madras); il a été établi que certaines logia ou "paroles nues" de cet Evangile -et d'autres plus tardives- seraient antérieurs à la rédaction des écrits "canoniques" et auraient été habilement utilisés par les rédacteurs de ces derniers.

A côté de ces Evangiles désormais mieux connus, il en est un qui ne semble pas avoir suffisamment retenu l'attention des spécialistes et qui demeure pratiquement ignoré du grand public. Il s'agit de l'Evangile de Marie, attribué à Myriam de Magdala, premier témoin de la Résurrection, et par ce fait considérée par l'apôtre Jean comme étant, bien avant Paul et sa Vision sur le chemin de Damas, la fondatrice du christianisme.

 

http://bible.archeologie.free.fr/evangilemariemadeleine.JPG

 

Yeshoua de Nazareth n'étant bien sûr, selon les textes attribués aux apôtres, le fondateur d'aucun -isme, ni d'aucune institution, mais "l'Annonciateur", "le Témoin", certains iront même jusqu'à dire "l'incarnation" du Règne possible de l'Esprit au coeur de cet espace-temps, la manifestation de l'Infini au coeur même de nos finitudes, le dire de l'Autre dans les dits de l'Etant...

 

L'Evangile de Marie est le premier traité du papyrus de Berlin. Ce papyrus fut acquis au Caire par C. Reinhardt, et il est conservé depuis 1896 au département d'Egyptologie des musées nationaux de berlin. Il proviendrait d'Achmin ou de ses environs, puisqu'il apparut d'abord chez un antiquaire de cette ville. D'après C. Schmidt, il aurait été recopié au début du Vè siècle. La description papyrologique du manuscrit a été faite par W.C. Till, poursuivant les travaux de C. Schmidt, puis rectifiée et complétée par H.M. Schenke.

Le scribe a écrit 21, 22, 23 lignes par page, chaque ligne comportant une moyenne de 2 ou 23 lettres. II manque à ce cahier plusieurs feuillets, les pages 1 à 6, ainsi que 11 à 14, ce qui ne simplifie pas les difficultés d'interprétation du texte!

Comme les autres écrits du papyrus de Berlin et comme l'Evangile de Thomas, l'Evangile de Marie est écrit en copte sahidique, avec un certain nombre d'emprunts dialectaux; on peut relever également quelques fautes d'écriture, ou fautes de transcription.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/49/P52_verso.jpg/200px-P52_verso.jpgQuant à la datation de l'écrit originel, il est intéressant de noter qu'il existe un fragment grec dont l'identité avec le texte copte a été confirmée par le professeur Carl Schmidt: le papyrus Rylands 463. Il proviendrait d'Oxyrhynque et est daté du début du IIIè siècle. La première rédaction de l'Evangile devrait donc avoir été faite antérieurement, càd au cours du IIè siècle. W.C. Till la situe aux alentours de l'an 150. Il s'agirait donc bien, comme les autres Evangiles, d'un des textes fondateurs ou primitifs du christianisme. S'il en est ainsi, d'où viennent les réticences que l'on peut éprouver à sa lecture?

Ce sont encore aujourd'hui les réactions mêmes de Pierre et d'André, après avoir écouté Myriam de Magdala:

 

"André prit alors la parole et s'adressa à ses frères:

"Dites, que pensez-vous de ce qu'elle vient de raconter?

Pour ma part, je ne crois pas

que l'Enseigneur ait parlé ainsi;

ces pensées diffèrent de celles que nous avons connues."

Pierre ajouta:

"Est-il possible que l'Enseigneur se soit entretenu

ainsi, avec une femme,

sur des secrets qu nous, nous ignorons?

Devons-nous changer nos habitudes;

écouter tous cette femme?

L'a-t-Il vraiment choisie et préférée à nous?" (Ev Mr, 17, 9-20)

 

La difficulté à recevoir ce texte est ce qui en fait également l'intérêt:

C'est un Evangile sinon écrit, du moins inspiré par une femme: Myriam de Magdala. Myriam n'est pas seulement la pécheresse dont nous parlent les Evangiles canoniques, ni celle des traditions récentes, qui confondent son "péché" avec une certaine désorientation de ses http://clarte.eu.com/petiteperfection/theoscopie/sommetheoscopiqueS/imaginal.jpgforces vives et sexuées...

Elle est aussi l'amie intime de Yeshoua, "l'initiée" qui transmet Ses enseignements les plus subtils...

 

◄le livre de l'Imaginal

 

La difficulté à recevoir l'Evangile de Marie viendra surtout de la nature de cet enseignement, de l'anthropologie et de la métaphysique qu'ils présupposent: non plus une anthropologie dualiste ni une métaphysique de l'Être ou des essences auxquelles nous sommes habitués en Occident, mais une anthropologie quaternelle et une métaphysique de l'Imaginal dont les  esprits les plus libres et les mieux informés de ce siècle commencent à redécouvrir les clefs.

 

Traduit et commenté par J.-Y. Leloup

 

  proposé par mamadomi

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 14:55

 

 

Ce dossier du mois sur les retraites est le résultat d’un travail collectif auquel ont participé, outre les membres de la section Yvelines-Nord d’ATTAC, M-L Duboin, Lasserpe, J-P Mon, J-C Pichot, A. Prime. Mais de son côté, notre ami G. Gaudfrin, en analysant, à la demande de deux députés, le livre de Jacques Bichot intitulé “Retraites en péril” [1] parvenait aux mêmes conclusions:

 

 [1] Publié aux éd°  Presse de Sciences Po, 1999, collect° La bibliothèques du citoyen.

 

Collection de sophismes

 

 

Le livre dénonce avec pertinence les incohérences, les critères et modes de calcul absurdes, les corporatismes, les transferts archaïques et les injustices entre régimes; en résumé, la Tour de Babel que sont devenues les retraites par répartition. Il en décrit l’historique, conclut à la perte de sens et fait des propositions.

Parmi celles-ci, l’auteur a raison de vouloir fonder les droits à la retraite sur le principe des points en fonction de ce que chacun investit dans ce qu’il appelle le capital humain puisque celui-ci est à l’origine de toute production, que ce soit les biens et services consommables ou les outils pour les produire. Malheureusement on cherche en vain une réforme susceptible d’assurer le financement de ces droits. En suivant son raisonnement sur leur constitution, il serait logique qu’ils soient fonction des productions réalisées par le capital humain, càd la somme des valeurs ajoutées, autrement dit le PIB, même si cette mesure est rudimentaire.

retraiteEn ne précisant pas cela, ou en en rejetant le bien fondé, l’auteur limite le financement à la seule part salariale du PIB. Il précise même: "ne changeraient ni le coût pour l’employeur, ni le salaire net restant au travailleur, ni les ressources des organismes de protection sociale..." Les PIB ont beau et auront beau augmenter, au total et par habitant, comme cette part salariale ne cesse de diminuer, il ne faudra pas s’étonner demain plus qu’aujourd’hui de voir salariés et retraités se regarder avec suspicion pour savoir comment partager cette part de + en + congrue des productions. Or

Axiome A

Il est normal que cette part diminue: l’évolution technique n’a cessé de démontrer que l’augmentation des productions va de pair avec une réduction du volume de travail contraint. On devrait pouvoir s’en réjouir puisque le génie humain crée ainsi du temps libre... mais on ne le peut pas parce que les revenus du travail, en restant essentiellement liés à la durée et la permanence de l’emploi, ne peuvent plus se former au rythme des productions.

Axiome B

Cette incohérence est aggravée par la féodalité des marchés financiers, parce que la rentabilité des capitaux et la circulation monétaire conditionnent tous les revenus et les investissements, ce diktat cantonne le politique dans un rôle subalterne. La démocratie est ainsi, en matière économique, tenue en laisse par l’oligarchie financière [2].

Comme dans ces conditions les revenus du travail ne pourront pas retrouver une part suffisante de la valeur ajoutée, et surtout pas évoluer comme elle, on ne pourra pas financer correctement la Répartition sans élargir l’assiette des cotisations au-delà de la seule part salariale, et ce ne sont pas les réformettes du genre CSG qui pourront compenser cette dérive.

La myopie concernant les conséquences bénéfiques de l’évolution technique (réduction du travail pour des productions en hausse) associée à la non remise en cause des axiomes A et B conduit à des sophismes dont le premier au moins apparaît dans le livre.

  

[2] A) et B) n’ont pas eu le temps de nuire pendant les “30 glorieuses”: les raretés issues de la guerre rendaient les besoins évidents, l’emploi de ce fait allait de soi d’autant plus que l’évolution technique n’avait pas encore atteint 1 seuil critique; ces raretés, en même temps qu’une demande solvabilisée par l’emploi, soutenaient les prix, dc les profits industriels, lesquels ne cherchaient pas à prospérer dans le financier. Le cercle monétaire plutôt “vertueux”, est devenu “vicieux”.

Les suivants sont évoqués à propos des revenus du travail et par conséquent de leur corollaire, le financement des retraites.

1er sophisme:

"Le rapport actifs/retraités, en se dégradant, prépare la faillite de la Répartition". C’est possible si elle n’est fondée que sur la part salariale de la valeur ajoutée.  Et c’est absolument faux du point de vue de la production puisqu’elle ne cesse d’augmenter par habitant en même temps que ce rapport se dégrade. En caricaturant: n’y aurait-il plus qu’un seul actif, de ce point de vue quelle importance [3]?

Ce sophisme aboutit à des incohérences comme le recul de l’âge de la retraite. On remplace des retraités par des préretraités ou par des chômeurs (jeunes en particulier).

 Art de déplacer les problèmes... ou de baisser les pensions par des abattements plus précoces.

 

[3] On peut montrer qu’avc une augment° raisonnable du PIB, la hausse du taux de prélèvement ne fait que répartir équitablement une hausse des revenus entre actifs & retraités. Prétendre que, même contractuelle, elle ne srait pas comprise, revient à renoncer à tte transparence des revenus.

2ème sophisme:

"Seule la croissance fournira des emplois" (et des profits!)

a- Le fait d’inverser la logique physique qui devrait s’exprimer par:

"multiplions les emplois pour augmenter la croissance"

...est déjà révélateur de la perte de discernement. Einstein, déjà, craignait qu’on en vienne à "produire pour travailler"!

b- La croissance par habitant ne s’arrête pratiquement pas, mais voilà... l’évolution technique et la productivité ne sont pas terminées, heureusement, qui, tout en modifiant les productions et les besoins, réduiront le travail marchand nécessaire. Ah, si seulement on pouvait freiner cette foutue productivité pourvoyeuse de temps libre (!)

c- Ce sophisme conduit aussi à miser sur des projets à forte part de travail avec, à la clef, le moins de productions consommables possible pour ne pas encombrer les marchés. Cet espoir - avec la formation et le soutien concomitants de profits - n’est pas pour rien dans les projets du genre grands travaux, conquête spatiale, armements...

d- De ce point de vue, les conséquences et la réparation des excès de la course à la rentabilité des capitaux dans un contexte de concurrence exacerbé (dépollution, réhabilitation d’environnement, narcoéconomie, déchets, violences, insécurité, atteintes à la santé et inflation pharmaceutique, multiplication des contentieux, des transports croisés de produits semblables, malthusianisme et déviations agro-alimentaires, obsolescences factices et pub démentielle qui submergent le consommateur et l’anesthésient...) sont elles-mêmes bénéfiques parce qu’elles créent des emplois et des profits!

En fait la croissance n’a pas à être relancée mais réorientée en ayant conscience qu’avec l’évolution technique, l’incohérence A et le diktat B nous font entrer dans l’ère des gaspillages planétaires, des rendements décroissants au détriment des besoins réels et de l’équilibre social. L’inflation des palliatifs législatifs et de la Redistribution prétendant amender le système, est le signe d’une société malade [4].

3ème sophisme:

"Le partage du travail, comme dans les 35 heures, pour réduire le chômage". (On devrait à son sujet parler d’heures travaillées, non de personnes employées).

Quand une denrée est rare, il est normal de la partager. Mais pas d’illusions: on ne fera que partager des revenus du travail, qui continueront à ne pas se former au rythme des productions.

 

4ème sophisme:

"La réduction des charges sur les bas salaires pour augmenter l’emploi".

Si cela permet quelques embauches et productions supplémentaires (PME, artisans), le supplément de revenus correspondant a toutes chances d’être annulé par la tendance à multiplier les bas salaires dans toute l’économie, ce qui réduirait encore la part des revenus du travail dans la valeur ajoutée.


5ème sophisme:

"Les espoirs mis dans le développement des services".

Même s’il y a des activités utiles ou très innovantes à développer, et à condition de les rendre “marchandes”, leur incidence n’aura rien à voir avec le problème - là aussi l’évolution technique veille; à moins de réinventer par ailleurs, en la multipliant tous azimuts, la domesticité d’autrefois. A.Sauvy ne disait-il pas "que les hauts revenus étaient plus favorables à l’emploi"? On ferait baisser les statistiques au prix de multiples formes de précarité [5].

Ces sophismes sont provoqués par l’obsession de l’emploi. On justifie cette obsession au nom de l’insertion sociale, alors qu’elle découle d’abord de la liaison revenu/durée (et permanence) de l’emploi. Il serait honnête de le reconnaître. On court ainsi après tout ce qui peut augmenter l’activité, d’abord marchande parce que source d’emplois rémunérables, de rentabilité de capitaux, de commerce monétaire (et de recettes fiscales), l’utilité passe après, pendant que bien des activités utiles et épanouissantes, elles, (formation, prise en compte du long terme etc.) sont inhibées pour la raison inverse [4].

Dans Jalons pour une réforme, l’auteur, en refusant d’opter pour un financement des retraites en fonction des productions réalisées par le capital humain (tout en fondant les droits sur l’investissement dans celui-ci, ce qui paraît pour le moins peu cohérent), tombe naturellement dans le 1er sophisme: le recul de l’âge de la retraite.

Il évoque ensuite une certaine tentation (retraités contre actifs) et le renouvellement des générations. S’il a raison pour celui-ci, de vouloir fonder les droits à la retraite sur l’investissement dans le capital humain, la tentation évoquée subsistera, et dans les 2 sens, si on ne change rien au financement. Toutefois... Quelques propos semblent se rapporter à la philosophie du financement, je cite:

"Le rapprochement entre répartition et système financier, s’il est en germe... Le rapprochement des retraites et de la finance, c’est aussi nécessairement l’adoption par le monde de la protection sociale du sérieux (?!)... que l’on observe à certains niveaux de la finance". Heureusement qu’il précise à “certains” niveaux! Ou encore: "Combien de temps pour admettre qu’elles (les retraites par répartition) constituent un mécanisme financier, au même titre que leurs homologues par capitalisation."

L’auteur, n’ayant pas abordé le problème de la part salariale dans la valeur ajoutée, ne serait-il pas séduit sans le vouloir - ou sans vouloir le dire - par le fameux palliatif de la capitalisation qui répond tout à fait à la constitution de créances consécutives à un investissement? Ne dit-il pas qu’on devrait parler de “remboursements” et non de “versements d’épargne” de la part de actifs ?

Peut-on être rassurés du fait que l’auteur parle par ailleurs d’investissement dans le capital humain... alors que la capitalisation se fonde, elle, sur les revenus du capital... financier, lesquels s’enflent au détriment de ceux du travail dans la valeur ajoutée produite... par ce capital humain?

Quand certains présentent la capitalisation comme un complément utile à la répartition, en commençant par puiser directement, ou implicitement, sur les revenus du travail qui l’alimentent - tout en favorisant au passage les plus élevés - cela relève de la malhonnêteté. On aura beau les baptiser d’un autre nom, ça ne changera rien.

S’il s’agit d’augmenter l’épargne investie ou le substrat des crédits bancaires aux entreprises, 

 

- est-ce pour augmenter des productions qu’on ne sait pas écouler?

- Pour réduire les “rendements décroissants” de la croissance?

- Ou, face à la concurrence exacerbée, pour augmenter la productivité en réduisant les revenus du travail?

 

De +, en dehors du problème de la montée en puissance, c’est, à terme, une pression des retraités sur les revenus du travail des actifs (belle solidarité!) et, en même temps, une incertitude face à l’irrationalité des marchés financiers, face aux gymnastiques financières des groupes mondialisés dans lesquels auront abouti les fonds, aux gestionnaires du type assureurs, greniers des banques, qui auront profité de cette manne pour asseoir de juteuses opérations de crédit... Si, comme il est parfois suggéré, ou comme on l’a déjà constaté dans les crises financières récentes, on collectivise + ou moins directement ces risques, ne parlons plus de capitalisation, mais d’un mariage entre la carpe et le lapin, un défi de plus à la transparence des revenus!

En conclusion, pour que la retraite ne soit pas une incertitude permanente alors que la production par habitant augmente, il faut...se tourner vers la valeur ajoutée, expression de cette production avec, dans tous les cas, les mêmes critères d’obtention de droits pour tout le monde. Qu’ensuite chacun soit incité à orienter son épargne, s’il en a, suivant les besoins de l’économie [4].

 

G. GAUDFRIN, GR, juin 1999

 

[4] L’examen du problème des retraites révèle que l’évolution technique contemporaine doit être accompagnée de réformes nous libérant de l’incohérence de A et du diktat B. Dans ce but, celles qui sont élaborées aujourd’hui doivent être d’autant + étudiées et comparées que l’économie n’est pas une scie exacte. La réforme monétaire, conduisant à la monnaie de conso° par ex ne peut être ignorée sous prétexte qu’elle n’est pas enseignée. Elle nous oblige à remettre en cause le pouvoir financier et la manière dont la monnaie actuelle remplit ses rôles, compte tenu de l’évolution technique. Cette monnaie, non transférable, dont l’épargne ne produit pas d’intérêts, qui convient à la mesure des revenus, des échanges, des coûts et des résultats comptables, permettrait:

- D’assurer les revenus en fonction des compétences, et/ou des besoins, mais en les dissociant de la durée (et de la permanence) de l’emploi, sous réserve que chacun participe aux activités nécessaires, guidé par une gestion paritaire de l’emploi et de la formation, ou prenne l’initiative de leur création. Le contraire du laxisme.
- D’utiliser le résultat comptable... comme un indicateur à l’usage des professions associées aux clientèles pour juger l’entreprise, et non plus comme un diktat financier. On obtiendrait ainsi la souplesse nécessaire aux entreprises, la prise en compte de coûts corrects (les actuels faussent les calculs de rentabilité), la suppression des transferts redistributifs démotivants, un jeu équilibré entre offre et demande, la transparence des revenus, la maîtrise des échanges extérieurs et des identités culturelles.

[5] Quand on nous donne les États-Unis en exemple on oublie qu’ils sont les plus endettés vis à vis du monde et les +   exploiteurs de sa main-d’oeuvre, les plus protectionnistes,  que leur balance commerciale est la + déficitaire, que notre productivité est supérieure, que les écarts s’y creusent... comme entre eux & le reste du Monde d’ailleurs, non pas parce que leur “génie” est supérieur, mais parce qu’aujourd’hui le diktat B favorise naturellement ceux qui peuvent disposer au mieux du pouvoir financier, indépendamment de ses objectifs.

 

proposé par mamadomi

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 01:54

S'AIMER

...



Je n'ai pas appris à m'aimer. Durant toute mon éducation en lieu chrétien, on nous a répété jusqu'à satiété qu'il fallait aimer les autres, mais on ne nous apprenait pas à nous aimer nous-mêmes. J'ai passé mon enfance torturé en moi-même, me haïssant à mort, exaspéré de voir que je ne pouvais attirer l'amour de mes parents, et croyant que je ne faisais rien de bon, puisqu'à chaque action inapprouvée, je me faisais talocher, alors que les bons coups passaient inaperçus, comme volontairement ignorés, peut-être même redoutés.

 
Je me souviens qu'en jouant avec mon jeune frère, que lorsque s'élevait en moi une puissante vague de bonheur, je m'entendais dire que ce n'était pas permis, c'est pas correct, quelque chose ne va pas. J'en étais même venu à me sentir de trop. Chaque fois que je réussissais en classe, ma mère me rappelait sévèrement, sans me féliciter (je sentais qu'elle refoulait sa joie), qu'il ne fallait pas que cela me monte à la tête: "Attention à l'orgueil", répétait-elle comme un gong sinistre répercuté à travers mon adolescence.

7péchés_lust

 

Non, je n'ai pas appris à m'aimer. Je me faisais dire qu'il fallait être sans défaut, édifiant,  exemplaire, avoir de l'idéal, être parfait, sans faiblesse. Et surtout, qu'il ne fallait pas pécher, mais être humble et pur (cela voulait dire sans pensées ou actions sexuelles) et travailler jusqu'à l'usure contre ses défauts qui nous rendaient si détestables. Je ne dis pas que tout en cela était mauvais, mais que la vision d'ensemble était faussée.

   
On nous faisait répéter l'Acte d'Humilité où on demandait à Dieu:

"Apprenez-moi

à me mépriser moi-même".

La grandeur de l'homme ne faisait pas partie de la vision du monde. On était pécheur, point. La vie devait être souffrance, corvée, labeur sans joie. L'homme était vu à travers ses manques, non ses possibilités. Croire qu'on était divin s'appelait orgueil ou présomption.

 
On passait sa vie à vouloir bien faire, sachant d'avance qu'on était voué à ne jamais réussir. Que la vie fût une joie, un plaisir, une fête, une danse, ne montait pas à la conscience. On se cachait pour être heureux. Ne pas s'aimer, c'est ne pas aimer la Divine Présence en nous. Et s'habituer à se voir négativement, c'est inviter des actes et événements négatifs. Se haïr, c'est haïr la vie et les autres. L'amour de soi ce n'est pas l'égoïsme, cette maladie du mental émotif. S'aimer veut dire ne pas se juger, ne pas s'en vouloir, laisser être ce qui est, s'accepter assez pour n'avoir plus à chercher admiration, confirmation, approbation.


Cela veut dire que j'aime ce que j'ai été dans mon enfance, dans mon adolescence cet être peureux qui ne savait que faire pour être aimé. C'est parce qu'on ne s'aime pas qu'on est égoïste, quand on n'a pas obtenu d'être aimé comme il faut, on cherche à ramener les êtres vers soi, à les soumettre, à s'en servir comme appuis et béquilles. On est égoïste dans la mesure où l'on n'a pas été satisfait, où l'on n'est pas assez aimé. Mais comme personne ne peut nous aimer autant qu'on le voudrait, on est toujours insatisfait. Il n'y a que moi qui puisse m'aimer assez pour n'avoir plus à me reprocher ces défauts détestables. "Quel con je suis, comme j'ai été naïf, ce que je suis bête, je voudrais disparaître!"

 

7péchés_l'envie

Je voudrais être comme je l'avais rêvé à 15 ans, j'aurais voulu être le héros de la fête, invincible, inachetable, séduisant, le plus beau et le plus talentueux, mais cela n'a pas été. Et si j'en rêve toujours, c'est que je ne m'accepte pas, je ne m'aime pas. Personne ne peut le faire pour moi, personne ne peut me réveiller sauf moi.


L'amour commence par soi-même. On le disait du reste:

"Charité bien ordonnée commence par soi-même",

"Aimez les autres comme vous-même".

Le modèle, la source, le point de départ, c'est l'amour de soi, le respect absolu de ce qui nous constitue, l'admission de tout ce qui fait notre vie. Le oui complet. Se permettre d'être comme on est. Se donner la permission d'être unique et différent. Pas de culpabilité, pas de honte, pas de masochisme, pas de complaisance dans sa souffrance, pas d'autopitié. Tout cela, c'est se haïr. Cela, c'est l'égoïsme, être retourné sur soi. S'aimer, c'est s'être si bien accepté qu'on n'a plus à s'en occuper. Spontanément, on se tourne vers les autres.


Placide Gaboury

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 10:57

Une rupture s'impose dans notre rapport  

aux autres et au monde

 

   

Michel Serres, l'académicien, philosophe et historien des sciences expose sa vision de la crise et des changements profonds qu'elle doit engendrer.

Les causes profondes de la crise sont anciennes. Présente depuis plus de 40 ans, elle touche à la fois l'agriculture, les nouvelles technologies, la santé, les transports... C'est pourquoi la rupture que la crise impose n'est pas d'abord financière ou économique. Elle est de l'ordre de notre rapport aux autres et au monde, et touche à toutes les composantes de notre vie. Y compris notre vie collective.

Tout l'effort consiste à considérer le monde comme un acteur réel de la vie politique et à l'accueillir à la table des négociations. Cela donne non seulement une autre idée du politique, mais aussi de la conduite générale de nos existences. Dans un moment de changement aussi profond, la politique passe en second. La révolution culturelle devient prépondérante.

Que faire?

Elaborer et développer une culture "générique" et non générale. Générique, car s'appliquant au genre humain et étant en mesure de rassembler tous les savoirs et conduites. De telle sorte que toutes les cultures puissent s'y reconnaître.

 

Propos recueillis par Maxence Layet, pour psycho mag janv.2010

Michel Serres, Temps des Crises, Le Pommier

 

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 19:55


 

De l’actuelle redistribution

à l’économie distributive


 

 

 "On vit plus longtemps, il faut donc travailler plus longtemps". C’est cet argument, parce qu’il paraît être de bon sens, qui servit de prétexte au gouvernement Jospin, en 1999, pour permettre aux assurances privées d’introduire leur coin dans les retraites. Et c’est ce raisonnement qui vient d’être ressorti par Martine Aubry. Le terrain ayant été ainsi préparé, le gouvernement Sarkozy use aujourd’hui de sa méthode forte pour imposer les réformes qui lui conviennent.

La question maintenant est de savoir si les salariés et leurs syndicats, les chômeurs, les retraités, et les jeunes qui feront partie de ces catégories dans l’avenir, vont encore se laisser leurrer et se perdre en discutant de cas particuliers pour introduire un peu d’équité dans le financement des retraites, ou bien s’ils vont comprendre que cet argument démographique n’est qu’intoxication [1] pour noyer le poisson.

Car un petit effort de réflexion montre vite que le problème posé par le financement des retraites n’est pas un problème démographique, mais un problème économique: ce qu’il faut prendre en compte n’est donc pas le “ratio démographique”, le rapport du nombre des 20-59 ans à celui des plus de 60 ans, mais évidemment le “ratio de dépendance économique”, à savoir le rapport entre la population active (celle qui perçoit un salaire) et celle dite “inactive” (parce qu’elle n’en perçoit pas) qui est à sa charge. Puisque c’est, évidemment, de la richesse réelle produite par les actifs que vit toute la population.

Or la richesse à produire, nous l’avons montré [2], n’est pas définie pour répondre aux besoins de la population: les décisions essentielles sont prises, sans concertation, par un petit nombre de gens en fonction de leurs seuls intérêts, pour qu’elles leur “rapportent”.

Quant à la répartition des richesses ainsi produites, elle est assurée, directement ou indirectement, par l’intermédiaire des salaires. Ce système de redistribution pourrait très bien marcher s’il y avait plein emploi, avec pour tous un salaire de trader: il permettait non seulement de faire bien vivre toute la population, mais aussi, grâce à la croissance de la productivité du travail, d’abaisser l’âge de la retraite, d’abord peut-être à 55 ans, puis à 50, à 45, etc! On en est loin. Par contre, si la masse des salaires diminue, si les salaires sont stables alors que les prix montent, si le chômage grimpe, on comprend bien que le moteur cale: il manque de carburant!

Nous sommes précisément dans cette situation, le chômage bat même tous ses records.

 

La politique de Sarkozy consiste à dire: je veux bien aider les entreprises, mais je les laisse libres de décider et de fixer les salaires au mieux de leur intérêt; je ne reviendrai pas sur la baisse des impôts sur les plus hauts revenus. Je baisse donc tous les revenus de redistribution (allocations familiales, indemnités de chômage, aides aux personnes handicapées, remboursements de soins médicaux par la sécurité sociale, etc.), de même que toutes les dépenses sociales de l’État, je rogne de plus belle les acquis sociaux pour réduire tous les budgets en charge de l’État (enseignement, justice, recherche, police, culture, etc.) et si je trouve encore quelque chose à brader du patrimoine national, je n’hésite pas (on n’avait pas encore pensé aux aéroports, ça y est, ça va être fait).

 

Et pour imposer cette politique évidemment impopulaire, il utilise une méthode pire que ce qu’on avait imaginé, indigne d’un pays démocratique. Et pour briser les résistances, une stratégie de surenchère sécuritaire qui l’amène à bafouer tant les Droits de l’Homme que les traités européens.

Dans l’opposition, la social-démocratie ne dénonce pas, nous l’avons vu, le prétexte “démographique” invoqué. Le PS, qui ne veut effaroucher personne afin de se présenter comme ce qu’il appelle un “parti de gouvernement”, se garde bien de dire clairement que le vrai problème posé est celui de la répartition des richesses produites. Il critique cependant bien d’abord la méthode, la précipitation injustifiée, l’absence de réflexion et de débats, et puis le fait que la réforme imposée ne résout pas le problème du financement des retraites, ce qui est le comble!! Il va même un peu plus loin en osant rappeler que 10% du PIB ayant été tranférés des salaires vers les profits, il serait tout à fait justifié de rectifier cette tendance par une taxe sur ces profits, en particulier sur ceux des grosses entreprises, en général multinationales.

 ▲origine des profits du corporate business BEA T-12 juillet 2010:

domestic industries/rest of the world net - financial/profit total - non financial

 

 

 

Cette proposition conduirait effectivement à rééquilibrer un peu la répartition des richesses entre les salariés qui les produisent et les “investisseurs” qui en tirent une plus-value financière, sans créer eux-mêmes de véritables richesses.

La même frilosité envers tout changement plus radical se retrouve chez les dirigeants d’Attac, qui proposent de même une taxe internationale sur les transactions financières. Précisons toutefois qu’Attac propose cette taxe pour qu’elle soit dédiée au financement de besoins vitaux des populations déshéritées, alors que les gouvernements qui semblent désireux de l’instituer y voient le moyen de constituer un fonds de sauvegarde du système financier, pour ne plus avoir à intervenir si les banques étaient à nouveau menacées de faillite pour leurs pratiques abusives.

Les propositions du PS et d’Attac peuvent donc être considérées comme un progrès par comparaison avec la politique actuelle.

Ce n’est évidemment pas le partage démocratique que nous proposons en parlant d’une économie de répartition, dans laquelle la richesse serait directement distribuée à l’aide d’un revenu créé à cette fin et partagé entre tous, actifs et inactifs. Mais la monnaie adaptée à cette économie distributive ne circulant pas, ce système supprimerait du même coup ces plus-values et toute spéculation financière. Or, pareille suppression est encore généralement impensable, les esprits n’y sont pas préparés, ils sont beaucoup plus conditionnés par la peur de l’étranger, savamment entretenue par la politique sécuritaire Sarkozyste, que motivés par le besoin d’utopie pour que le monde de demain soit plus convivial que celui d’aujourd’hui.

Alors, en attendant que les esprits cessent de croire, a priori, qu’un changement aussi radical que celui que nous suggérons est impossible, continuons à approfondir nos propositions et, comme nous le faisons depuis tant d’années, à nous associer aux groupes de réflexion tels que BIEN, Attac, la Ligue des Droits de l’Homme, les Citoyens du monde, le collectif Richesses, etc, pour participer et encourager toutes les démarches qui font progresser dans ce sens.


M.-L. DUBOIN, GR, oct 2010

[1] Nous avons publié en juin 1999 (GR 989), un dossier intitulé “l’intox” sur les retraites, dans lequel notre analyse s’appuyait sur une étude approfondie. Comme il est toujours d’actualité, nous y renvoyons nos fidèles lecteurs, et ne reprenons ici, pour les nouveaux, que l’essentiel.

[2] Lire Mais où va l’argent ?

 


 
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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:04
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"La France est un pays laïque"
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C'est de moins en moins vrai. La France fut la patrie de la laïcité (un mot qu'elle inventa) mais cette laïcité décline subrepticement: l'Etat subventionne directement ou indirectement les religions, principalement l'Eglise catholique. Qu'on s'en félicite ou qu'on le déplore, il faut se plonger dans les documents budgétaires (les "bleus" de la loi de finances) pour mesurer l'importance de cette évolution.
"Laïcité" est un terme ambigu et difficilement traduisible qu'on rend, en anglais, par secularism, lui-même issu du vieux français: "séculariser" est un synonyme de "laïciser". "Laïcité" vient du grec laos, désignant la foule des guerriers ou des habitants, conduits par un chef militaire ou civil.
Jésus aimait ces foules beaucoup plus que les prêtres, et le Nouveau Testament utilise 142 fois le mot laos. En un sens, le 1er des laïcs fut le Christ, même si le christianisme a développé un puissant clergé.
En Inde aussi, luttant contre le pouvoir clérical des brahmans, le Bouddha fut un laïc convaincu, même si le bouddhisme est devenu la religion la plus cléricale du monde avec ses millions de moines.Laïcité
La France fut le premier grand pays à pratiquer une laïcité de combat, inspirée par l'anticléricalisme plus que par la neutralité idéologique. A la fin du XIXè siècle, la "fille aînée de l'Eglise" adopta plusieurs lois dirigées contre les congrégations, notamment enseignantes. La loi du 9 décembre 1905 instaura une séparation complète entre les Eglises et l'Etat. Cette législation influença la constitution mexicaine en 1917, voire la constitution turque de 1923: pour supprimer les écoles catholiques ou coraniques et lutter contre le pouvoir des clergés au sein de l'Etat, les législateur se référaient à l'exemple français.
Que reste-t-il de cette laïcité "à la française" ? En réintégrant l'Alsace-Moselle dans la République, le traité de Versailles lui porta un premier coup puisque le gouvernement français n'osa y abroger le Concordat entre Bonaparte et le pape Pie VII (ainsi que les articles organiques le complétant); texte maintenu en vigueur par Bismarck. Curieusement, les départements recouvrés sont probablement ceux dans lesquels les subventions aux institutions religieuses sont les plus faibles: l'enseignement catholique y est peu développé puisque l'instruction religieuse fait partie des programmes des écoles publiques.
http://bellaciao.org/fr/IMG/jpg/La-laicite.jpg
Or, les subventions de l'Etat à l'enseignement privé sous contrat, presque entièrement catholique à l'exception du petit réseau d'écoles juives, constituent la principale entorse à la laïcité rigoureuse. En 2001 (en francs à l'époque), la rémunération des personnels enseignants se montait à près de FF 35 milliards (chapitre 43-01 de la loi de finances) auxquels on doit additionner environ 5 milliards de contributions de l'Etat ("forfait d'externat") au fonctionnement des établissements (chapitre 43-02). Il faut encore ajouter 3 milliards pour l'enseignement agricole privé (chapitre 43-22) ainsi que diverses subventions pour l'enseignement supérieur privé (instituts catholiques).
L'Etat prend également en charge le déficit du régime d'assurance maladie et d'assurance vieillesse des cultes. Il subventionne la restauration de nombreuses églises ou cathédrales au titre de la législation sur les monuments historiques. Les collectivités locales apportent aussi leur contribution à la restauration des églises construites avant 1905 ou à l'entretion des écoles privées. Au total, les contribuables français auront versé environ FF 50 milliards pour la rémunération du personnel et l'entretien des bpatiments d'organismes religieux.
Cette somme représente environ 15% du montant de l'impôt sur le revenu (hors CSG). Elle semble, à système fiscal comparable, à peu près équivalente à l'impôt ecclésiastique allemand (10% de l'impôt sur le revenu). http://ecjs.stlouis.stemarie.chez-alice.fr/laicite.logo.gifLa France laïque se montre donc aussi généreuse pour les Eglises que l'Allemagne, pays où les cultes sont officiellement reconnus et subventionnés.
Certes, la plupart de  ces dépenses sont justifiées et il serait irresponsable de proposer leur suppression: la scolarisation de tous les enfants s'impose à l'Etat, quel que soit le statut de l'école. L'aide à l'entretien des monuments historiques est inéluctable pour éviter leur ruine, qu'il s'agisse de pavillons de chasse ou de cloîtres monastiques. Il en est de même pour les subventions aux régimes sociaux déficitaires, des ministres du culte comme des marins pêcheurs. Il n'en demeure pas moins que la collectivité nationale finance largement des congrégations religieuses ou des institutions cultuelles en subventionnant leurs activités ou leurs infrastructures.
Le problème est maintenant de savoir si certaines de ces aides doivent être accordées à la religion musulmane qui souffre de ses divisions internes, de sa dépendance à l'égard des pays arabes et de la faiblesse des revenus de ses membres. Une même législation est-elle applicable à la mosquée de Mantes-la-Jolie et à la paroisse Saint-Pierre-de-Chaillot? La laïcité "ouverte" exige un traitement équitable à l'égard de tous les cultes. Mais ceux-ci peuvent-ils être financés par les impôts des agnostiques ou des athées? L'évolution de la notion de laïcité et de la géographie religieuse exigera probablement un difficile débat public sur cette question. Dans cette attente, on peut seulement constater que la France n'est plus tout à fait laïque.


O. Vallet

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http://www.unsa-education.org/spaw/images/Articles2004/laicite1_1.jpghttp://13.img.v4.skyrock.net/13b/polityk/pics/1606021222_small.jpghttp://13.img.v4.skyrock.net/13b/polityk/pics/1606021222_small.jpghttp://13.img.v4.skyrock.net/13b/polityk/pics/1606021222_small.jpghttp://13.img.v4.skyrock.net/13b/polityk/pics/1606021222_small.jpghttp://13.img.v4.skyrock.net/13b/polityk/pics/1606021222_small.jpghttp://13.img.v4.skyrock.net/13b/polityk/pics/1606021222_small.jpg
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rééd° du 30 07 09
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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 14:17

 

http://www.axoneman.com/images/modeleurs/original/dodecahedron09-2_Mini.jpg

La toile est solidaire

 

 

 

Arrêter de fumer ou retrouver un travail: dans les moments décisifs de l'existence, le groupe devient une valeur refuge de plus en plus prisée. Le 8 novembre 2009, quarante trentenaires ont ainsi arrêté de fumer ensemble* pendant au moins quarante jours via leur site Internet. (la quarantaine.fr) Sur le mode (ancine) des groupes d'entraide type ALcooliques anonymes, chaque membre en parraine un autre. LA nouveauté: des chats, forums ou témoignages video permettent de partager en direct dses difficultés, de bénéficier du soutien des internautes... Le but: "Fédérer les initiatives de chacun, créer une dynamique de motivation." Même ojectif pour les groupes de chômeurs popularisés aux Etats-Unis sous le terme de buddy system (en français: "système de copains"). Encore balbutiants en France, ces réunions régulières d'au moins deux ou trois demandeurs d'emploi permettent de peaufiner son CV, de partager ses réseaux, ses offres d'emploi.. et surtout de positiver dans une période de doute.

 

Ségolène Barbé pour psycho mag janv. 2009... 

*euh arrêter ensemble de fumer.. sinon ça vaut pas la peine de se réunir

pour fumer puis arrêter ensemble!!!

galerie numérique, modeleurs, à cliquer en haut et en bas

http://www.axoneman.com/images/modeleurs/original/dodecahedron161-2_Mini.jpg

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 23:45

 

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Coquelicots du matin, Eric Winzenried

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Ce mercredi, tout en partageant les oeuvres

d'Eric Winzenried, je vous propose de marcher

sur les petits chemins que je viens de parcourir...

en notre précieuse blogosphère...

Bonne route et jolie journée à chacun

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  Chez  cléo

Le sel est indispensable à la vie et on le trouve dans presque tous les aliments naturels non transformés. Il se trouve dans tous les tissus vivants et dans l'eau de mer. Le sérum sanguin en contient 9g/l et conditionne le maintien de l'eau dans l'organisme.
Il existe 3 sortes de sel : le sel marin, le sel gemme et le sel extrait des sources d'eau salée.
(...) 

...a gagné son procès contre le lobby du sel en mars 2008. C'est un jugement qui reconnaît enfin l'existence d'un lobbying actif autour du problème de l'excès de sel.

 

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Sinagos dans une nocturne imaginaire - Nocturne imaginaire sur un forban , Eric Winzenried

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Chez   crickette

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En arrivant à la clairière aux colzas , Eric Winzenried

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Chez   carda

LE GABIAN ET LE CAHU  

 
C'était un beau gabian, qui furait les poubelles,
 Car y a plus de poissons au large de Pomègues.
 Il espinche et mate, à la pointe de l
’île,
 Dans un trou de rocher, un moulon de bordilles.

 

img509/5484/bba1b8aebabbsunl43vp5fy7.gifimg509/5484/bba1b8aebabbsunl43vp5fy7.gif

soir de printemps à Doléan , Eric Winzenried

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Chez  violette

660

Rose tibétain

Pâle reflet dans la nuit

Saison de la pêche

 

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Couchant aux hortensias sur le golfe, Eric Winzenried

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Chez  philoplume

Vaste sujet qui est comme une « science philosophique » que l’on peut juste survoler.
Dans la Kabbale, nous découvrons que nous avons la « Voie du Cœur » dont les liens se relient avec soi et de même, parmi les autres. Ainsi cette union se fait par le coeur.
Mais pour découvrir l'aspect cardiaque de la Kabbale, il faut nécessairement retrouver le symbolisme des lettres hébraïques et trouver leurs valeurs.

 

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Triptyque: Régate sur une harmonie ancienne, Eric Winzenried

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COMME UN ARC-EN-CIEL

 

 

Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d'effort et de volonté,

mais réside là, tout près, dans la détente et l'abandon.

Ne t'inquiète pas, il n'y a rien à faire.

Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance

parce qu'il n'a aucune réalité. Ne t'y attache pas. Ne te juge pas.

Laisse le jeu se faire tout seul, s'élever et retomber,

sans rien changer,

et tout s'évanouit et commence à nouveau sans cesse.

Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.

C'est comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper.

Parce qu'il n'existe pas, qu'il a toujours été là

et t'accompagne à chaque instant.

Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises,

elles sont comme des arcs-en-ciel. A vouloir saisir l'insaisissable,

on s'épuise en vain. Dès lors qu'on relâche cette saisie,

l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable. Alors, profites-en.

Tout est à toi, déjà. Ne cherche plus.

Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l'éléphant

qui est tranquillement à la maison.

Rien à faire. Rien à forcer. Rien à vouloir.

Et tout s'accomplit spontanément...

 

Lama Guendune Rinpotché

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ciel rosepetit message récupéré chez  ecureuilbleu

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 08:12

http://art-et-miss.blog.lemonde.fr/files/2008/07/bancal06.1215878762.jpg 

Logion 80

 

Jésus disait:

Celui qui connaît le monde

découvre le corps.

Mais celui qui découvre le corps

le monde n'est pas digne de lui.

 

... 

Connaître le monde, l'observer, c'est de plus en plus découvrir comme un corps, un corps animé, vivant, dont tous les membres sont liés les uns aux autres.

Découvrir ce grand corps cosmique, c'est s'approcher, dans le même mouvement, de son âme, de ce qui l'anime, l'informe, lui donne d'être ce qu'il est.

Il faut épouser l'âme du monde, disent les gnostiques.

Or, c'est "dans le véritable amour que l'âme enveloppe le corps" Nietzsche.

bon mardiLe corps est beau comme le monde est beau. Il est la "chair" de Dieu. Mais c'est l'amour qui nous rend libres à son égard. Il n'est que le sacrement d'une Présence réelle, mais toujours insaisissable.

Toucher la terre, toucher le corps, comme un épiderme fragile, enveloppe du Souffle et de l'Abîme...

 

Traduit et commenté par J.-Y. Leloup

  http://choisirdieu.unblog.fr/files/2007/05/centremandala.jpg

proposé par mamadomi

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 15:14

http://www.le-buzz-immobilier.com/wp-content/uploads/2009/01/fmi-economie.jpg 

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L'économie qui est la science sociale mathématiquement la plus avancée, est la science socialement la plus arriérée, car elle s'est abstraite des conditions sociales, historiques, politiques, psychologique, écologiques inséparables des activités 


Edgar Morin, Les Sept Savoirs nécessaires à l'éducation du futur

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http://www.etat-dans-les-hauts-de-seine.fr/IMG/rubon6.jpg

 

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L'égalité n'est rien d'autre qu'un concept nécessaire

aux mathématiques.  

Citez-moi une seule chose, sur cette terre,

qui soit égale à une autre 

 

Gabriel Bréard

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http://lasserpe.blogs.sudouest.fr/media/01/01/1302158774.jpg

 

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Le développement de l'économie réelle n'a rien à voir

avec la science économique. Bien qu'on les enseigne

comme s'il s'agissait de mathématiques,

les théories économiques n'ont jamais eu la moindre utilité pratique 


Karl Popper

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http://www.productionmyarts.com/blog/wp-content/dieu-obama.gif

 

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Comme un aveugle n'a aucune idée des couleurs,

de même nous n'avons aucune idée de la manière dont Dieu

infiniment sage perçoit et comprend toutes choses.  

 

Isaac Newton

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Dieu n'est pas l'éternité, il n'est pas l'infini,

mais il est éternel et infini. Il n'est ni la durée ni l'espace;

mais il a existé de tout temps et sa présence est partout


Isaac Newton

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http://lespacearcencielblog.free.fr/wp-content/2007/06/reseaux.jpg

 proposé par mamadomi

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